Aller au contenu principal

Les sociétés d’exploitation multiplient par quatre le nombre de leurs acquisitions de terres

Depuis 1993, on observe une grande disparité dans l’évolution de la répartition des acquisitions de terres par type d’acheteurs. Les sociétés d’exploitations agricoles, fermiers en place, ont vu le nombre de leurs acquisitions multiplié par plus de quatre. Les sociétés d’exploitation, non fermiers en place, ont plus que doublé leurs acquisitions, tout comme les sociétés de portage foncier (GFA et SCI agricoles). Sur la même période, les différentes formes de personnes physiques soit ont maintenu leur nombre d’acquisitions (fermiers en place) soit l’ont réduit (autres personnes physiques).


Les surfaces de terres libres vendues ont chuté


Le nombre d’acquisitions tout acquéreur confondu est en léger repli, de 15 points environ depuis 1993 pour terminer en 2012 à 204 600 notifications de vente.
Le nombre de ventes est aussi à mettre en rapport avec les surfaces cédées. Les surfaces de terres libres vendues ont chuté de près de 40 % entre 1995 et 2010. Pour les terres occupées, cette baisse atteint 11 %.
On ne peut que constater le lien étroit entre l’évolution de la physionomie des structures agricoles et celle de la répartition du nombre de ventes par acquéreurs.
En effet, entre 1988 et 2010, la part des sociétés dans le nombre total d’exploitations est passée de 6,4 % à 29,9 %.

Les transferts de parts sociales sous surveillance


Dans le même temps, le nombre d’exploitations en France a diminué de plus de la moitié, passant de 1,016 million à 490 000. Trois quarts des exploitations en société sont
des exploitations en grandes cultures. Sur l’ensemble des exploitations en société, plus de la moitié sont des EARL et environ un quart sont des Gaec. C’est bien parce que le nombre d’acquisitions par les sociétés d’exploitation a explosé que la Loi d’avenir pour l’agriculture s’intéresse aux transferts de parts de sociétés…

Les plus lus

Semis direct de maïs précoce après un premier semis qui n a pas levé en raison de mauvaises conditions climatiques et des dégâts d'animaux nuisibles, corbeaux et ...
Semis de printemps : quelles solutions pour remplacer les orges de printemps non semées ?

Après les semis d’automne perturbés par les fortes pluies, la sortie d’hiver et les premiers semis de printemps sont, eux…

L'arrêté abeilles impose de réaliser les traitements de type fongicides sur le colza le soir.
Fongicides sur colza : quelles sont les conditions d'utilisation prévues par l’arrêté abeilles ?

Depuis 2023, l'arrêté abeilles impose le respect d'horaires pour utiliser certains produits phytosanitaires en période de…

Thomas Pointereau, agriculteur à Epieds-en-Beauce (45)  "Contre les volatiles tels que les pigeons, je fais une demande dérogatoire de tirs auprès de la préfecture ou de ...
Dégâts d’oiseau : « Je dépose des tas de grains de pois et de maïs en bordure des champs pour faire diversion »
Agriculteur à Épieds-en-Beauce (Loiret), Thomas Pointereau parvient à contenir les attaques d'oiseaux sur maïs. C'est plus…
Le décalage de semis de maïs ou de tournesol augmente le risque d'attaques importantes de pigeons et corvidés.
Dégâts d’oiseaux : des produits efficaces à venir en traitement de semences
De nouvelles spécialités corvifuges sont en cours de test pour le traitement de semences de maïs et de tournesol, avec parfois…
Fertilisation : Le phosphore fait défaut dans les sols cultivés en France
Fertilisation : Le phosphore fait défaut dans les sols cultivés en France

La situation des sols continue de se dégrader en France sur leur teneur en phosphore. Conséquences : des pertes de…

Marc Moser, agriculteur à Kurtzenhouse (67)"En 2024, j’envisage d’appliquer un anti-dicotylédones à 5-6 feuilles du maïs et/ou une application dirigée de Banvel à ...
Désherbage maïs : « Nous faisons face à l’explosion de datura dans nos parcelles »

Le datura est signalé en Alsace depuis quelques années. Agriculteur à Kurtzenhouse (Bas-Rhin), Marc Moser doit dorénavant…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures