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Le réchauffement climatique s’emballe et dépasse les prévisions

Le nouveau rapport du groupe inter-gouvernemental d’experts sur l’évaluation du climat (Giec) est encore plus alarmiste que le précédent, datant de 2007. Le réchauffement s’accélère. La température de la terre a augmenté de 0,85 °C depuis l’époque préindustrielle. Mais les trois dernières décennies ont été les plus chaudes dans l’hémisphère Nord depuis au moins 1400 ans.
De 2000 à 2010, les émissions de gaz à effet de serre (GES) ont augmenté de 2,2 % par an, contre 1,3 % au cours des trois décennies précédentes, du fait du retour de l’usage du charbon.

Ralentissement de la déforestation


Les émissions de GES liées à l’activité humaine s’élèvent à 49 gigatonnes d’équivalent CO2. C’est la production d’électricité et de chaleur qui émet le plus de GES (25 %). Mais il est possible de réattribuer celle-ci, sous forme d’émissions indirectes de CO2, à chaque secteur industriel utilisateur.
En cumulant émissions directes et indirectes, l’industrie est responsable de 31 % du total des émissions de GES, le bâtiment de 18,4 %, le transport de 14,3 %, l’énergie de 11 % et enfin
les changements dans l’usage des sols, de l’agriculture et de la forêt de 24,9 %. Ce dernier secteur est le seul à n’avoir pas progressé depuis le dernier rapport du Giec en raison
du ralentissement de la déforestation. Et sa part devrait diminuer de moitié d’ici 2050 grâce au reboisement.
Pour autant, si aucune mesure d’atténuation n’est prise, les modèles climatiques prévoient une élévation de la température de 4 °C pour la période 2080-2100 par rapport à la moyenne de 1986-2005.
Les impacts du réchauffement climatique se produisent à un rythme beaucoup plus élevé que les experts ne le pensaient. Les changements ne suivent pas l’augmentation, relativement lente, de la température mais ils prennent la forme d’événements extrêmes engendrant famines, flambées de prix, feux de forêts… Les rendements des cultures sont déjà affectés et le Giec prévoit des pertes de rendement en blé de 20 % d’ici 2030 dans certaines régions d’Europe.

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