Echanges mondiaux
Le marché du malt continue de refluer
Echanges mondiaux
Selon les prévisions du CIC, les échanges mondiaux de malt d´orge devraient encore reculer, de 100 000 tonnes pour atteindre 5,2 millions de tonnes. Ils avaient culminé à 5,6 millions de tonnes en 2003-2004. De nouvelles malteries voient le jour rapidement, en Russie notamment, marché traditionnel et de proximité du malt européen. Il reste heureusement le Brésil, plus gros importateur de malt au monde, dont les besoins continuent de progresser (0,93 mt).
Dans l´Union européenne, premier exportateur mondial de malt (2,75 mt), mais dont la consommation domestique de bière baisse, la malterie est entrée dans une période de surcapacité chronique. Ses expéditions de malt ont reculé de 700 000 tonnes depuis 2003-2004.
![]() |
Dans l´Union européenne, le volume de bière consommé baisse, réduisant les besoins en malt. ©D. R. |
De gros besoins en Chine
A défaut d´exporter du malt, il est possible d´expédier de l´orge de qualité brassicole. La Chine reste le marché le plus prometteur dont les besoins d´importation battraient cette année un nouveau record supérieur à 2 millions de tonnes (1,2 l´an passé).
L´Australie se situe aux premières loges pour fournir l´Empire du Milieu. Elle a de belles disponibilités à exporter estimées par le CIC à 1,7 million de tonnes de qualité brassicole. L´UE 1,1 comme le Canada.