Aller au contenu principal

L’avenir des activités agricoles vu par le CGAAER

Le 4 mars 2016, le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) a publié un rapport sur la transmission en agriculture. Il fait ressortir quatre scénarios prospectifs à l’horizon 2025. Le scénario de la continuité, économique et institutionnelle, dit « des agricultures héritées » repose sur « une diminution du nombre d’entreprises agricoles par agrandissement », une « lente érosion du potentiel de production », rendant les transmissions difficiles. Le scénario « de la sécurisation », dit « des agricultures contractualisées » imagine une agriculture techniquement performante permettant le maintien du potentiel de production mais excluant certains modèles de production. Des dispositifs assurantiels sécuriseraient l’activité. Le scénario des « fermes firmes », fruit de la libéralisation générale de l’économie, voit pour sa part un contrôle des filières par les industriels et distributeurs, alors que dans le scénario « des agricultures territorialisées », les agriculteurs « développent une activité diversifiée et écologiquement intensive » et valorisent leurs produits et la gestion de l’espace autour de démarches collectives, soutenues par les pouvoirs publics. Une voie qui semble faire consensus. Quel que soit le scénario, la gestion des risques, le financement du capital d’exploitation et la capacité d’adaptation des agriculteurs sont des questions déterminantes pour la transmissibilité de leur activité.

Les plus lus

<em class="placeholder">Déchargement d&#039;un camion d&#039;ammonitrate à la ferme. Livraison d&#039;engrais azoté en big bag sur une exploitation agricole. Manutention avec un chargeur Manitou. Fertilisant ...</em>
Engrais azotés et taxe carbone : la France confirme son intention de trouver des solutions pour « annuler l’impact du MACF » en céréales

Les élus de la FRSEA Occitanie ont alerté le président de la République le 12 novembre sur les conséquences de la mise en…

<em class="placeholder">Equipement / pulvérisation / pulvérisateur tracté Hardi Commander/ traitement (désherbage) d&#039;une céréale (blé, orge) en post-levée (stade deux à trois feuilles). ...</em>
Nouveautés en cultures : un herbicide complet sur céréales et un insecticide contre les doryphores

Variétés de maïs, herbicides céréales, biostimulants, insecticides, OAD… voici une sélection des nouveautés récentes en…

<em class="placeholder">Sylvie Daguet, agricultrice à Serazereux en Eure-et-Loir.</em>
Eure-et-Loir : « Nous nous sommes formés en famille pour redonner un cap à l’exploitation »
Sylvie Daguet, est agricultrice à Serazereux en Eure-et-Loir. Face aux difficultés, elle a embarqué toute la famille dans une…
<em class="placeholder">Laurent Bourgeois, céréalier à Chapelle-Vallon dans l’Aube</em>
Aube : « Grâce à mon budget de trésorerie, je peux me projeter et connaître ma capacité à investir 6 à 8 mois à l’avance »

Laurent Bourgeois est céréalier à Chapelle-Vallon dans l’Aube. Il a mis en place un budget de trésorerie dans un tableau pour…

<em class="placeholder">Alexis Brisset, agriculteur à Beauvois, dans le Pas de Calais, devant la haie qu&#039;il a implanté en 2022 sur son exploitation de grandes cultures</em>
Entretien des haies : « Je compte obtenir une haie basse et dense pour lutter contre l’érosion dans le Pas-de-Calais »
Alexis Brisset, exploitant à Beauvois dans le Pas-de-Calais, a implanté huit kilomètres de haies en 2022 et en 2024 : son…
<em class="placeholder">Emmanuel Noizet, agriculteur à Ambly-Fleury (Ardennes), dans champ de maïs</em>
Érosion des sols : « J’ai fait installer trois fascines pour retenir la terre dans les parcelles en pente »
Les ravines ne sont quasiment plus qu’un mauvais souvenir chez Emmanuel Noizet, agriculteur à Ambly-Fleury (Ardennes). L’…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures