Aller au contenu principal

La nouvelle administration américaine en manque d'"éléments de langage" sur le changement climatique

Aux États-Unis, le changement de président a des effets inattendus sur la sémantique ministérielle. Début août, le quotidien anglais The Guardian a révélé que les employés du service de la conservation des ressources du département américain de l’agriculture (USDA) avaient reçu des emails de leur hiérarchie leur demandant d’éviter l’emploi du mot « changement climatique ». À la place, mieux valait lui préférer « évènements climatiques extrêmes ». Et plus question de s’adapter au changement climatique mais de développer de la « résilience » à ces évènements extrêmes. « Réduire les gaz à effet de serre » devenait de son côté une expression blacklistée. Selon ces emails, l’objectif n’était pas de changer les actions menées par le service mais la façon d’en parler. Ces informations ont bien sûr été démenties par le porte-parole de l’USDA. Reste, par exemple, que la section dédiée au changement climatique de l’EPA (Agence pour la protection de l’environnement) n’est plus accessible depuis avril… Le temps où les États-Unis, emmenés par Barack Obama, comptaient parmi les ardents défenseurs de la lutte contre le changement climatique et signaient l’accord de Paris sur le climat est bien révolu.

Les plus lus

<em class="placeholder">Laurent Bourgeois, céréalier à Chapelle-Vallon dans l’Aube</em>
Aube : « Grâce à mon budget de trésorerie, je peux me projeter et connaître ma capacité à investir 6 à 8 mois à l’avance »

Laurent Bourgeois est céréalier à Chapelle-Vallon dans l’Aube. Il a mis en place un budget de trésorerie dans un tableau pour…

<em class="placeholder">Maxime Duchène, agriculteur dans l&#039;Oise à Choisy-la-Victoire</em>
Rotation des cultures : « Sur mon exploitation dans l’Oise, je privilégie le rendement de la betterave tout en obtenant de bonnes performances pour la céréale suivante »

Maxime Duchène cultive 100 ha de betterave dans l’Oise. Il n’hésite pas à repousser au maximum l’arrachage de ses…

<em class="placeholder">Alexis Brisset, agriculteur à Beauvois, dans le Pas de Calais, devant la haie qu&#039;il a implanté en 2022 sur son exploitation de grandes cultures</em>
Entretien des haies : « Je compte obtenir une haie basse et dense pour lutter contre l’érosion dans le Pas-de-Calais »
Alexis Brisset, exploitant à Beauvois dans le Pas-de-Calais, a implanté huit kilomètres de haies en 2022 et en 2024 : son…
<em class="placeholder">Jean-Luc Marraud, agriculteur à Chantillac en Charente.</em>
« L’assolement en commun nous a permis de maintenir des grandes cultures sur nos exploitations des deux Charentes »

Jean-Luc Marraud est agriculteur et membre de la SEP Alliance du Sud, qui regroupe des soles de grandes cultures en…

<em class="placeholder">Stockage en big bag des engrais azotés, permettant une longue conservation.  Sac d&#039;ammonitrate. Fertilisation des cultures. Marché des fertilisants.</em>
Prix des engrais et compensation carbone : la menace d’une forte hausse en 2026

L’Association générale des producteurs de blé (AGPB) sonne l’alerte sur le prix des engrais. La mise en place au 1er …

<em class="placeholder">Julien Hérault, gérant de l’entreprise Conseils agroéquipements.</em>
Assolement en commun : « Il faut saturer les outils pour réduire les charges de mécanisation »

Julien Hérault, gérant de l’entreprise Conseils agroéquipements, met en garde contre le risque de suréquipement dans un…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures