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Maïs
La loi sur l´eau toujours contestée

Un des moments forts du Congrès du maïs a été le débat sur la loi sur l´eau, sujet qui concerne toute la filière, les producteurs mais aussi les obtenteurs et les multiplicateurs de semences.


&quote;Le projet de loi a beaucoup évolué depuis la première version et Jean Glavany y est pour beaucoup&quote;, a affirmé Christophe Terrain, président de l´Association Générale des Producteurs de Maïs lors du récent congrès du maïs à Tours. Mais il s´est empressé d´ajouter que &quote;bien des points devaient encore être revus&quote;. Et tous les participants ont été appelés à se moboliser sur le sujet avant le passage du projet devant le Parlement.
Pas de zonage
Les maïsiculteurs rejettent toujours &quote;la gestion de l´eau par le prix&quote; et donc le système de zonage tel qu´il est actuellement dans le projet de loi. Dans la zone 3, là où l´eau est rare et doit donc être réservée à la consommation humaine, le tarif prévu pour la redevance est prohibitif pour l´irrigation. Les irrigants n´en veulent pas.
Le représentant de la Direction de l´eau au ministère de l´Environnement a été fort maladroit pour défendre le projet de loi ; il a même parfois été provocateur et donc chahuté par l´assemblée. Il a admis cependant &quote;qu´un problème se pose pour la zone 3 mais que les agriculteurs concernés ne devraient pas être nombreux et qu´il faudrait trouver des solutions au cas pas cas&quote;.
Gestion collective
Outre les niveaux de redevance selon les zones, se pose la question du zonage. &quote;Qui va délimiter les zones ?&quote;, s´est inquiété un participant. Un autre a fait remarquer que dans les Comités de Bassin, &quote;l´agriculture est minoritaire, ajoutant : &quote;il ne faut pas se faire beaucoup d´illusions !&quote;. Quant au président de l´AGPM, il refuse tout système de zonage. Il estime que &quote;tous les agriculteurs doivent avoir les mêmes règles du jeu&quote;.
Michel Sicard, président de l´AGPM-Irrigants, invite tous les irrigants à se structurer au niveau des bassins et sous-bassins, le projet de loi étant plus favorable à ceux qui sont organisés pour une utilisation collective de l´eau.
Bien d´autres sujets sur lesquels nous reviendrons ont été abordés au cours de ce congrès. L´éventuelle interdiction de l´atrazine notamment a provoqué un tollé de la part de tous les participants, pour des raisons à la fois techniques et économiques.
Le maïs est mal en point car on lui impose bien des taxes (eau, azote...) et la modulation, sans compter avec le plan de régionalisation qui risque de ne pas lui être favorable. De plus, cette production souffre d´une mauvaise image, point sur lequels les producteurs sont décidés à réagir.
Association des producteurs de maïs
Christophe Terrain, réélu président
Le Conseil d´administration de l´Association générale des Producteurs de maïs a réélu Chritophe Terrain à la présidence et Bernard-Henri Cartier sécrétaire général.
Redevance sur l´azote : non pollueur-non payeur
Les responsables de l´AGPM se sont fortement mobilisés sur la partie redevance sur l´eau et irrigation de la loi sur l´eau. En revanche, Christophe Terrain a reconnu que sur la redevance sur l´azote, ils avaient pris du retard et qu´il leur fallait être davantage force de proposition.
L´objectif est d´éviter les excès. Alors que les &quote;non-pollueurs&quote; ne soient pas pénalisés, a demandé le président de l´AGPM répondant par un &quote;non pollueur - non payeur&quote; au principe &quote;pollueur-payeur&quote;.

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