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Fertilisation Betterave : un besoin de bore dans la majorité des situations

Comme pour le tournesol, le bore est un oligoélément essentiel pour la betterave.

Une carence en bore provoque la maladie du cœur noir chez la betterave.
Une carence en bore provoque la maladie du cœur noir chez la betterave.
© V. Marmuse

La betterave appartient aux cultures exigeantes en bore. « En cas de carence, les pertes de productivité sont conséquentes, même sur une carence peu évoluée, prévient Paul Tauvel, responsable agronomie de l’ITB. Compte tenu de ce risque, il est gagnant d’apporter du bore dont une application coûte de l’ordre de 20 euros par hectare. » Outre un manque de bore dans le sol, il existe diverses situations à risque de carence induite, notamment les sols sableux et ceux riches en calcaires.

« Quand les teneurs en bore sont supérieures à 0,4 ou 0,5 ppm dans le sol, les apports ne sont conseillés que si la fin de printemps est sèche, juge Paul Tavel. Les sols sableux et ceux ayant reçu un amendement calcaire récemment font exception, l’apport de bore devra y être systématique. Dans le premier cas de figure, le risque de lessivage du bore est important et dans le second, il peut y avoir blocage de l’élément. »

Pour les situations les plus à risque, où il faut relever les teneurs du sol, le bore peut être apporté à raison de 1 à 2 kg/ha de l’élément, avant la préparation du sol et le semis. Si la dose apportée au départ est de 0,5 kg/ha, un apport en végétation est à réaliser à environ 70 % de couverture. Une autre application foliaire sera éventuellement effectuée, trois à quatre semaines après, en particulier si le climat est sec. « Dans les produits d’application, il n’existe pas de forme de bore plus assimilable qu’une autre, souligne Paul Tavel. Quel que soit le produit utilisé, il faut juste appliquer la bonne quantité de bore selon les situations. »

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