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Eure-et-Loir : « Nous nous sommes formés en famille pour redonner un cap à l’exploitation »

Sylvie Daguet, est agricultrice à Serazereux en Eure-et-Loir. Face aux difficultés, elle a embarqué toute la famille dans une formation personnalisée pour bâtir une stratégie d’avenir pour l’exploitation et en faire un outil transmissible.

<em class="placeholder">Sylvie Daguet, agricultrice à Serazereux en Eure-et-Loir.</em>
Nous avions besoin d’un regard extérieur et d’outils pour arriver à clarifier nos objectifs, explique Sylvie Daguet.
© S. Daguet

« Nous avons fait appel à Michel François, du cabinet Cresco Conseil, car nous allions mal : des difficultés après deux années blanches très dures moralement, pas de stratégie précise pour l’exploitation à dix ans, et un projet de reprise par notre fils qui avait besoin d’être clarifié. Nous n’arrivions plus à réfléchir ensemble sur l’avenir de l’exploitation avec mon mari et nos enfants. Pris pas le quotidien, on ne fait plus attention les uns aux autres, la communication se meurt petit à petit, et on oublie de se poser les bonnes questions.

Nous avions besoin d’un regard extérieur et d’outils pour clarifier ensemble nos objectifs. Michel François nous a proposé une formation adaptée à notre cas personnel, tournée vers l’humain. Pendant 6 mois, il nous a accompagnés en nous posant les bonnes questions sans nous juger. Il nous a interrogés séparément sur la façon dont nous voyions le futur de l’exploitation, en incluant notre apprenti dans la réflexion. Entre chaque rendez-vous mensuel, nous avions chacun des choses à préparer, ce qui nous obligeait à avancer.

En réglant d’abord l’humain, il nous a donné les outils qui nous ont permis de bâtir ensemble un plan sur 5 ans : travailler sur notre bilan carbone, remettre en route la culture de blé hybride, avancer dans notre projet de démonstrateur d’agrivoltaïsme sur l’exploitation, être plus cadré sur le management de notre apprenti. Et côté transmission, Michel François nous a aidés à entendre et à accepter que notre fils, reprenne l’exploitation à plus longue échéance, et travaille d’une façon différente de la nôtre. Si j’ai un conseil à donner, il ne faut pas attendre que les choses aillent trop mal pour faire appel à une aide extérieure. »

SCEA Daguet, 270 ha de grandes cultures, en blé, orge, colza et pois

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