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Maïs
Des coûts de production variant de 31 à 84 francs pour quatre pays différents

Première céréale cultivée au monde, le maïs est produit différemment selon les pays. Découverte de coûts de production aux États-Unis, Argentine, Hongrie, France et Portugal.


L´Association générale des producteurs de maïs (AGPM) a récemment organisé une plate-forme «maïs du monde» où l´on pouvait découvrir les dernières innovations en matière de production, les itinéraires techniques pratiqués mais aussi rencontrer des producteurs de maïs de différents pays et comparer leurs coûts de production. Ceux-ci, en 2001, ont été de 31 francs le quintal chez le producteur hongrois, de 36 francs chez le producteur argentin, de 53 francs chez un producteur de la Corn Belt, aux États-Unis, et de 84 francs en France. Ces chiffres résultent d´itinéraires et de structures de coûts bien différents. Le maïs a laissé la marge à l´hectare la plus importante chez Zoltan Fodor, le producteur hongrois, qui a eu le coût de production le plus faible à l´hectare. Il est vrai que son rendement 2001 (85 quintaux) est supérieur à sa moyenne qui est plus proche de 75 quintaux.

Intrants : de 1100 à 4700 francs par hectare
Le faible coût de production chez lui est le résultat de charges variables peu élevées (seul le poste engrais est important) ; les charges de structures sont elles aussi modérées du fait d´un poste main-d´ouvre bas : un salarié coûte 4 000 euros par an.
En France, les différents postes de charges variables (semences, engrais, phytos, eau et séchage) sont quasi égaux. A noter, aux États-Unis, un poste engrais important qui représente à lui seul la moitié du poste intrants, mais la fumure 203-63-139 est importante. Le semis direct est la règle chez le producteur hongrois, l´Argentin, l´Américain ; le Portugais l´a expérimenté sur 10 % de la surface cette année. Cette technique permet un gain de temps important sans alourdir les charges de mécanisation.
Le loyer de la terre est un poste très lourd aux États-Unis, où il dépasse celui de la mécanisation (1641 francs par hectare), de même qu´en Argentine. Dans ce pays, c´est le grand nombre d´hectares travaillés par personne, le faible temps passé à la culture (1 heure par hectare) qui permet sa rentabilité.

Les États-Unis obtiennent de bons rendements sans irrigation, ce qui leur permet un coût de production au quintal de 55 francs, malgré des coûts de production à l´hectare assez élevés. L´Argentin, au contraire, obtient sans irrigation, un rendement moindre (75 quintaux) mais, grâce à ses faibles charges de production à l´hectare, il a, au bout du compte, un coût de production plus faible au quintal.


Article réalisé d´après le travail de l´AGPM.


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Pour en savoir plus: lire dans Réussir Céréales Grandes Cultures du mois d´Octobre (nº152) l´analyse des itinéraires et des structures de coûts de production du maïs de ces agriculteurs de quatre pays différents (un Américain, un Argentin, un Portugais et un Hongrois).
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