Aller au contenu principal

En pratique
Comment choisir sa station météo à la ferme ?

Les conseils d’Olivier Deudon, gestionnairede bases de données météo chez Arvalis, et les deux principales marques sur le marché

- Avant d’acheter une station météo, bien se poser la question « pour quoi faire? ». Par exemple si on veut utiliser les données pour un modèle anti-mildiou, ne pas se contenter de capteurs avec seulement une précision de + ou – 10 %.

- Réfléchir sur le mode de transmission (radio, GSM, téléphone ou câble).! Prendre garde à l’autonomie (panneau solaire ou batteries).

- L’emplacement de la station météo est primordial : elle ne doit pas être trop près des bâtiments ou d’un arbre.

- Transfert des données : si elles sont envoyées sur l’ordinateur de l’agriculteur, vérifier la convivialité de l’outil informatique et la performance de l’interface. Autre solution: les données sont envoyées sur un site internet via un hébergeur.

- Attention aux dérives de la qualité des capteurs.Une maintenance est indispensable, par l’agriculteur ou par un service extérieur.

- Les frais annexes ne sont pas négligeables. Il peut être intéressant de se grouper à quatre ou cinq exploitations pour acheter une station, ou bien en louer une au début.

CIMEL ELECTRONIQUE : Un matériel robuste

C’est la Rolls de la station météo. La société affiche un taux de 98 % de fiabilité des données sur les 2000 stations installées en France. Les stations Cimel répondent aux recommandations de l’organisation mondiale de la météorologie. « Ce n’est pas le cas de toutes les marques », s’enorgueillit Gérard Clave, directeur de Cimel électronique. « Nos stations sont des postes autonomes avec un capteur solaire, une mémoire interne et système de transfert des données sur PC. » Pour cela, soit on tire un câble jusqu’à l’ordinateur, soit on utilise une liaison téléphonique avecun câble (téléphone fixe) ou par GSM. Dans ce cas, il faut prévoir un abonnement téléphonique. Pour une station Cimel, il faut prévoir un coût compris entre 4 000 et 8 000 euros selon le nombre de capteurs. « Le poste de base avec liaison GSM comprend les mesures de la pluie, la température de l’air et l’hygrométrie, ainsi que le logiciel de récupération des données, de stockage, de visualisation et d’exportation vers l’extérieur ou vers une base de données. »

Cimel électronique, 172 rue de Charonne, 75001 Paris,

Tél. 01 43 48 79 33.

Email : salses@cimel.fr

Site : http://www.cimel.fr

DAVIS INSTRUMENTS : Un système souple

Équipée de panneaux solaires, une station Davis transmet les données à une console placée au bureau qui se comporte comme une radio FM. Il faut placer le boîtier à moins de 300 mètres de la console, sinon il faut ajouter des relais. Le modèle de base sans fil comprend des capteurs standards (pluviométrie, température de l’air, hygrométrie, direction et vitesse du vent) ainsi qu’une console d’affichage, des capteurs d’humidité et de température intérieures et un baromètre. Son prix catalogue est de 660 euros HT. Certains modèles plus complets proposent une ventilation active de l’abri et/ou un capteur d’UV et de rayonnement solaire (calcul de l’ETP), le tout pour 1337 euros HT. « On peut ensuite ajouter des capteurs complémentairessystème très souple », précise Axel Schnaubelt, revendeur Davis en France. Il s’agit de matériels semi-professionnels, qui ont une robustesse limitée : « ils n’ont pas la même finition que du matériel professionnel. La cuve de pluviométrie est en PVC et non en inox. Leur durée de vie est de six à sept ans, mais on peut changer facilement les capteurs vendues en pièces détachées ».

Cima technologie, 302 rue Garibaldi, 69007 Lyon.

Email : info@davis-meteo.com

Site : http://www.davis-meteo.com et http://www.cima-meteo.com

Les plus lus

<em class="placeholder">Maxime Duchène, agriculteur dans l&#039;Oise à Choisy-la-Victoire</em>
Rotation des cultures : « Sur mon exploitation dans l’Oise, je privilégie le rendement de la betterave tout en obtenant de bonnes performances pour la céréale suivante »

Maxime Duchène cultive 100 ha de betterave dans l’Oise. Il n’hésite pas à repousser au maximum l’arrachage de ses…

<em class="placeholder">Alexis Brisset, agriculteur à Beauvois, dans le Pas de Calais, devant la haie qu&#039;il a implanté en 2022 sur son exploitation de grandes cultures</em>
Entretien des haies : « Je compte obtenir une haie basse et dense pour lutter contre l’érosion dans le Pas-de-Calais »
Alexis Brisset, exploitant à Beauvois dans le Pas-de-Calais, a implanté huit kilomètres de haies en 2022 et en 2024 : son…
<em class="placeholder">Laurent Bourgeois, céréalier à Chapelle-Vallon dans l’Aube</em>
Aube : « Grâce à mon budget de trésorerie, je peux me projeter et connaître ma capacité à investir 6 à 8 mois à l’avance »

Laurent Bourgeois est céréalier à Chapelle-Vallon dans l’Aube. Il a mis en place un budget de trésorerie dans un tableau pour…

<em class="placeholder">Jean-Luc Marraud, agriculteur à Chantillac en Charente.</em>
« L’assolement en commun nous a permis de maintenir des grandes cultures sur nos exploitations des deux Charentes »

Jean-Luc Marraud est agriculteur et membre de la SEP Alliance du Sud, qui regroupe des soles de grandes cultures en…

<em class="placeholder">Stockage en big bag des engrais azotés, permettant une longue conservation.  Sac d&#039;ammonitrate. Fertilisation des cultures. Marché des fertilisants.</em>
Prix des engrais et compensation carbone : la menace d’une forte hausse en 2026

L’Association générale des producteurs de blé (AGPB) sonne l’alerte sur le prix des engrais. La mise en place au 1er …

<em class="placeholder">Julien Hérault, gérant de l’entreprise Conseils agroéquipements.</em>
Assolement en commun : « Il faut saturer les outils pour réduire les charges de mécanisation »

Julien Hérault, gérant de l’entreprise Conseils agroéquipements, met en garde contre le risque de suréquipement dans un…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures