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Actions antibassines : FNSEA et JA portent plainte contre le maire Melle

Seize syndicats agricoles FNSEA et JA ont porté plainte contre Sylvain Griffault, le maire de Melle qui a mis un terrain à la disposition du « Village de l’eau » dans sa commune des Deux-Sèvres du 16 au 21 juillet.

Bassin de rétention d'eau. Archives
© Réussir

Les syndicats de Nouvelle-Aquitaine et des Pays de la Loire, rejoints par ceux de la Vienne, de Charente, de Charente-Maritime, des Deux-Sèvres, du Maine-et-Loire et de la Vendée, reprochent au maire de Melle d’avoir mis « un camp de base » à la disposition « des commandos anti-réserves ».

A lire : «  Stop aux méga-manifs à Melle » ! Des agriculteurs de Charente-Maritime et des Deux-Sèvres s'alarment

 

Ils invoquent le « préjudice moral avéré », ainsi que le « harcèlement psychologique » lié aux « menaces quotidiennes » reçus par les irrigants de la part de militants antibassines qui les ont menacés « de façon constante de désarmer les ouvrages de stockage, autrement dit de les détruire ».

Pour les exploitants, la responsabilité du maire de Melle est d’avoir permis « l’instauration d’un contexte particulièrement anxiogène et menaçant sans en assurer la responsabilité » et les syndicats le jugent responsable d’avoir fait « venir des casseurs, des commandos radicalisés de toute l’Europe ».

Sylvain Griffault, le maire de Melle (sans étiquette) a mis un terrain communal à la disposition des organisateurs du « Village de l’eau », du 16 au 21 juillet. Deux manifestations se sont déroulées les 20 et 21 juillet qui ont donné lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre.

A lire : Actions anti-bassines dans la Vienne : les agriculteurs se mobilisent

 

Plainte de 145 agriculteurs

145 agriculteurs avaient déjà déposé plainte contre Sylvain Griffault le 18 juillet pour « préjudice moral », deux jours après l’ouverture du « Village de l’eau », au motif également que ce terrain était en réalité au service « des commandos antibassines », « un terrain qui leur servira de camp de base, voire de zone à défendre », indiquait le communiqué de l’association des irrigants de la Vienne.

Outre le harcèlement moral dont ils s’estimaient victimes, les plaignants invoquaient le préjudice matériel puisqu’ils n’ont pas pu travailler librement, « la préfecture ayant expressément décidé de placer le territoire sous haute surveillance en raison des forts risques d’atteinte aux biens et aux personnes ».

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