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Fruits secs
Vers une relance de la filière noix et noisettes en Bourgogne ?

Face aux changements climatiques et à une conjoncture difficile, neuf céréaliers relancent une filière noix et noisettes en Bourgogne à grande échelle.

Neuf céréaliers sont à l'origine du projet, persuadés que la filière noix et noisettes permettra de « retrouver de la valeur ajoutée ».
© Pierre-Louis-Berger - FLD

Depuis plusieurs années, Hugo Verdonck, président de l’association Noix et Noisettes de Bourgogne (NNB) a un projet en tête : relancer et promouvoir la filière noix et noisettes dans l’Yonne. « Il y a 100 ans, l’Yonne, l’Allier et la Nièvre produisaient de la noix en grande échelle. Je voulais relancer cette filière, me diversifier, retrouver de la valeur ajoutée et produire autre chose que des céréales, blé, orge, colza. La filière noix est une réponse à nos difficultés, aux changements climatiques et à l’effondrement de nos productions », explique Hugo Verdonck, président, à la tête de 350 ha de céréales dans l’Yonne, en colza, blé, orge.

Après une formation en noix, dans le Lot, en avril 2016, il décide de convaincre plusieurs céréaliers pour créer un collectif et produire de la noix dans l’Yonne.

La chambre d’agriculture de l’Yonne accompagne le collectif de la naissance du projet à la recherche de partenaires techniques et financiers.

« Les producteurs suivent une formation permanente avec la technicienne intervenante de la chambre d’agriculture du Lot. Ils montent en compétence », explique Camille Noilhan, conseillère en formation et chargée de l’émergence des projets à la chambre d’agriculture de l’Yonne.

Naissance d’une association

En septembre 2016, le collectif des neuf céréaliers crée l’association Noix et Noisettes de Bourgogne. « Pour lancer le projet, les neuf agriculteurs nuciculteurs devaient arriver à un minimum de 30 ha de plantations pour s’équiper en matériel adéquat et amortissable », justifie Hugo Verdonck.

Le collectif a planté 50 ha de noyers et produira de la noix bio, variété Fernor dans 5 à 6 ans. Il a bénéficié de financements sur plusieurs années via l’agence de l’eau de Seine Normandie qui permettront de chercher des expertises, de faire une étude de marché (2020-2021), de financer une partie de la plantation.

Les nouveaux nuciculteurs veulent faire de la vente en direct, développer la transformation (cerneaux) auprès des pâtissiers, boulangers, restaurateurs.

« La filière noix est une réponse aux changements climatiques et à l’effondrement de nos productions »

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