Pêches et nectarines : « Nous n’accepterons plus aucune baisse de prix », alerte la FNPF
La situation du marché des pêches et nectarines s’est dégradée depuis plusieurs semaines, a dénoncé la Fédération nationale des producteurs de fruits. Les producteurs ont fait des concessions pour permettre des prix bas aux consommateurs, ils attendent désormais des prix à la hauteur de la qualité de leurs fruits, notamment des prix supérieurs à 2,50 €/kg pour du calibre A.
La situation du marché des pêches et nectarines s’est dégradée depuis plusieurs semaines, a dénoncé la Fédération nationale des producteurs de fruits. Les producteurs ont fait des concessions pour permettre des prix bas aux consommateurs, ils attendent désormais des prix à la hauteur de la qualité de leurs fruits, notamment des prix supérieurs à 2,50 €/kg pour du calibre A.
Récoltes anormalement élevées pour la saison, météo défavorable, et priorité donnée aux produits français trop longue à se dessiner : la situation du marché des pêches et nectarines s’est dégradée depuis plusieurs semaines, a dénoncé la Fédération nationale des producteurs de fruits FNPF le 15 juillet. Elle avait pourtant alerté à de nombreuses reprises de cette situation.
Halte aux prix jugés trop bas
La FNPF a dénoncé : « Nos adhérents ont été obligées de constituer des stocks, et une partie importante de nos fruits a été jetée. Nous avons fait des concessions énormes, permettant de proposer aux consommateurs des fruits de qualité à des prix très bas. Maintenant, nous n’accepterons aucune nouvelle baisse. »
Les producteurs de la FNPF considèrent ainsi que les fruits de calibre A (gros calibre) ne doivent pas se vendre à des prix inférieurs à 2,50 €/kg stade consommateur.
FNPF : « La guerre entre enseignes ne se fera pas au détriment de l’arboriculture française !!! »
Des actions ont eu lieu ce week-end, notamment samedi matin le 13 où des producteurs de pêches ont déversé des fruits devant l’enseigne Auchan de Perpignan (Pyrénées-Orientales) en réponse à une campagne de promotions au niveau national qui vend leur production à des prix jugés trop peu élevés.
« Sans retour en notre faveur face à ce sujet, nous nous devons de poursuivre nos actions afin que vous permettiez à la profession arboricole française une juste rémunération ! », la FNPF menace les enseignes de la GMS.