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Paca : la tomate industrie a repris des couleurs en 2019

Avec des volumes au rendez-vous et les contrats remplis, la tomate industrie retrouve ses couleurs. Et le bio gagne toujours du terrain.

Avec 154 240 tonnes livrées, les contrats ont été remplis cette année sur le territoire français. © DR
Avec 154 240 tonnes livrées, les contrats ont été remplis cette année sur le territoire français.
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La campagne 2019 n’a rien à voir avec la précédente. Au niveau national, 154 240 tonnes auront été livrées aux usines de première transformation, pour un total contractualisé de 153 000 t. Avec un peu plus de 100 000 t, le grand Sud-est représente les deux tiers de la production nationale. Les premières tomates destinées à l’industrie ont commencé à être récoltées autour du 25 juillet. Les producteurs ont dû négocier deux épisodes de canicule, sur la fin juin et la mi-juillet. « Nous n’avons pas observé de perte de production. Mais les fortes températures ont généré un blocage de la végétation dans son ensemble. Avec les problèmes du printemps, cela a contribué à décaler un peu la maturation », détaille Robert Giovinazzo, ingénieur responsable technique de la Sonito (Interprofession nationale de la tomate destinée à la transformation). Le bio continue à augmenter à la demande des industriels. Les surfaces représentent aujourd’hui 17 % des surfaces au niveau national et 13 % dans le Sud-est. Sur un total de 2 220 ha, la tomate d’industrie bio représente 372 ha, contre 275 ha l’an passé.

Une qualité très satisfaisante

Les rendements ont été autour de 74 t/ha en conventionnel au niveau national. Le bio a atteint 48 t/ha. En Paca, le rendement est encore meilleur : 80 t/ha en conventionnel, et 49 t/ha en bio. « La qualité est aussi très satisfaisante cette année avec un degré-brix proche de 5, ce qui est très intéressant pour élaborer des produits de basse concentration », souligne Robert Giovinazzo. Ainsi, au final en France, après 140 000 t en 2018 et 154 000 t cette année, l’ambition de l’interprofession est de retrouver, comme les années précédentes, des volumes qui flirtent avec les 200 000 t.

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