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Oignons : les 6 négociants du réseau Vitalis cultivent leurs différences

En inaugurant sa nouvelle station de conditionnement "oignons et condiments", le réseau Vitalis a apporté plus de visibilité dans sa stratégie. Et son positionnement sur le marché.

Francisco Moya, directeur général de Négonor : « Dans les 2 ans qui viennent, nous irons à l’export sous une identité commune ».
© Thierry Becqueriaux - FLD

En inaugurant sa nouvelle station de conditionnement "oignons et condiments", le réseau Vitalis a apporté plus de visibilité dans sa stratégie. Et son positionnement sur le marché.

Depuis deux ans, les entreprises de pommes de terre Billaut, Loridan, Négonor, Terréa, Sermaplus et Sud Horizon ont décidé de changer de braquet. Le 30 mai dernier, en présence de près de 800 invités, elles braquaient les feux de l’actualité sur leur réseau Vitalis (220 000 t de pommes de terre et 25 000 t d’oignons pour un chiffre d’affaires de 120 M€) et son nouveau siège attenant à la nouvelle station de conditionnement oignons et condiments de Merville (Nord).

« C’est l’illustration de notre volonté de monter en gamme et de développer ce segment », témoigne Francisco Moya, directeur général de Négonor. Vitalis a des ambitions dans le secteur. Après avoir commercialisé 25 000 t en 2017, dont 13 000 t à partir de son ancienne station de Bavinchove (Nord), le réseau prévoit à Merville (Nord) une montée en puissance (20 000 t en 2018) et un objectif à 3 ans de 25 000 t.

Depuis septembre 2017, date à partir de laquelle les six PME ont décidé d’apporter 100 % de leurs actifs à la holding Fresh Invest, les décisions stratégiques se prennent dans le comité de direction.

« Sur un terrain de 2 ha, la holding a ainsi investi 6,2 M€ (hors foncier). Le premier coup de pioche a eu lieu le 15 janvier 2017 et le premier sac sortait le 18 septembre 2017 », a rappelé Hervé Leconte (Terréa) qui a suivi particulièrement ce nouvel investissement.

Avec son modèle atypique (une organisation verticale et horizontale), le réseau Vitalis cultive ses différences et ne s’interdit aucune future acquisition à terme. « Les PME restent maîtres de leur fonctionnement quotidien, mais sont pleinement associées aux décisions stratégiques », rappelle Francisco Moya. (cf. FLD Hebdo du 5 octobre 2017)

Elles arborent toutes le même logo Vitalis, aboutissement d’une longue démarche. C’est la marque chapeau qui abritera différentes identités en fonction des points forts de chaque PME.

« Mais dans les 2 ans qui viennent, nous irons à l’export sous une identité commune. Sur le marché intérieur, nous ne nous interdirons rien, mais nous travaillerons toujours dans le sens du marché », souligne Francisco Moya en concluant : « Nous avons fait notre révolution avec une certaine vision conservatrice ».

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