Aller au contenu principal

Noix de Grenoble AOP : une production annoncée en belle hausse

Le fameux fruit à coque devrait être bien présent sur les linéaires cette année. La qualité des cerneaux est aussi annoncée très bonne.

En France, noix de Grenoble et noix du Périgord sont les principales cultures de noix. Photo d'archive.
© Noix de Grenoble

La campagne 2022 pour la noix de Grenoble AOP s’annonce sous de bons auspices. « Tous les secteurs de production connaissent d’important volumes, confirme Nathalie Gaillard, Coordinatrice du Comité interprofessionnel de la noix de Grenoble,  cette année, la récolte devrait être supérieure en volume de 30% par rapport à la campagne précédente. Qui plus est, la qualité des cerneaux s’annonce très bonne ». Pour mémoire, la production moyenne de noix de Grenoble s’établit 13 000 tonnes en moyenne assurées par 741 producteurs récoltants sur 6 660 ha de vergers en AOP.

Peu d’impact de la météo cette année

La vallée de l’Isère, à la confluence des départements de l’Isère, de la Drôme et de la Savoie, où se concentre la production a en effet été plutôt épargnée par les aléas de la météo connus par ailleurs. Du coup, peu d’impact sur les vergers ou d’attaques de ravageurs.

Le seul effet notable, et encore, se porte sur le calibre : « Il s’établit au printemps au moment où la coque arrête de se développer. La saison a été un peu sèche, ce qui a un peu limité le développement du calibre, sans gravité. De plus, des pluies stratégiques en août et septembre ont permis une belle qualité des cerneaux » analyse Nathalie Gaillard.

La noix de Grenoble, c’est trois variétés la Franquette, la Mayette, la Parisienne

Consommation : des marges encore à gagner

Depuis quelques années, la consommation des fruits à coque (amande, noix…) progresse en France : les bienfaits nutritionnels de ces produits y sont pour beaucoup. la Noix de Grenoble est l’AOP la plus largement consommée par les amateurs de noix et se retrouve dans les paniers de 35 % des consommateurs de ce fruit à coque. « Une étude que nous avons menée en 2021 a montré que la noix de Grenoble AOP est désormais connue par un Français sur deux, soit une hausse de notoriété de 10 points depuis 2012 » se félicite Nathalie Gaillard.

Cependant, avec une consommation d’environ 200g/habitant/an, il reste encore des marges à conquérir. La noix de Grenoble évolue sur un marché très concurrencé. « Le Chili et la Californie, de très grands exportateurs, inondent le marché mais notre AOP fait la différence avec un cahier des charges rigoureux et une qualité à mettre en avant » plaide la coordinatrice du Comité interprofessionnel. De plus, la production de la noix de Grenoble effectue un travail important dans le domaine de l’environnement depuis longtemps :  obligation d’enherbement des vergers irrigués, culture non intensive (densité de 100 arbres/ha)… Autant de critères qui pourraient aujourd’hui rencontrer les attentes du consommateur français.

Plus de la moitié de la production de noix de Grenoble est exportée, principalement dans l’Union européenne, avec des positions fortes sur l’Allemagne et l’Italie (18% chacun) et la Suisse (9%)

Les plus lus

<em class="placeholder">Un bus déposant des saisonniers agricoles dans un verger de pommiers, en région Nouvelle-Aquitaine. </em>
La Pomme du Limousin développe des dispositifs pour recruter des cueilleurs locaux en Haute-Vienne et Corrèze
Avec ses « Points pommes », ses tournées quotidiennes de bus ou encore l’aide d’Action logement, la Pomme du Limousin s…
<em class="placeholder">Différents types d&#039;abris sont représentés sur Campus fruits rouges. </em>
Expérimentation dans l’Aisne : qu’est-ce que le Campus fruits rouges ?

Afin de développer la culture de petits fruits rouges en France et de pallier le manque de données sur cette production, l’…

<em class="placeholder">Tests sur pommier au CTIFL</em>
Tavelure de la pomme : le biocontrôle n'est pas encore assez efficace 
Des alternatives à la référence cuivre-soufre sont testées en station pour lutter contre la tavelure du pommier. Pour l'instant,…
<em class="placeholder">Jean-Pierre Besson, président du GIE Ail Drômois, observe la récolte d&#039;ail 2025.</em>
Ail de la Drôme : des rendements pénalisés par les fortes chaleurs

Au GIE L’Ail drômois, on constatait mi-août un manque de calibre sur les bulbes récoltés cette année. Mais pour l’instant la…

<em class="placeholder">Hoplocampe sur fleur de pommier</em>
Quelles alternatives contre l’hoplocampe du pommier ?

Ravageur secondaire émergent, l’hoplocampe du pommier peut causer de gros dégâts, notamment en bio. Des alternatives sont à l’…

<em class="placeholder">Des melons charentais jaunes, entiers, posés dans un champ. </em>
Melon : « Il faut relever les prix d’achat pour couvrir les frais de production »

Joël Boyer, dirigeant de l’entreprise Boyer (marque Philibon notamment) appelle au soutien de l’aval, alors que la filière du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes