Nappes phréatiques : quel est le bilan dressé par le BRGM pour 2024-2025 ?
Le BRGM revient sur l’état des nappes phréatiques au cours de l’année hydrologique 2024-2025. Globalement, la situation à l’étiage 2025, période de basses eaux qui clôture l’année hydrologique, est moins bonne qu’en 2024.
Le BRGM revient sur l’état des nappes phréatiques au cours de l’année hydrologique 2024-2025. Globalement, la situation à l’étiage 2025, période de basses eaux qui clôture l’année hydrologique, est moins bonne qu’en 2024.
« Globalement, la situation à l’étiage 2025 (période de basses eaux qui clôture l’année hydrologique) est moins bonne qu’en 2024. Pourtant l’année commençait bien », écrit le service géologique national (BRGM) sur Linkedin à l'occasion de la présente de son bilan hydrologique annuel.
Le BRGM explique que la situation à l’étiage 2024, en début d’année hydrologique 2024-2025, était particulièrement haute, sauf sur le sud-est. La recharge a débuté dès septembre 2024 sur les secteurs arrosés abritant des nappes réactives et s’est généralisée courant octobre 2024 à l’ensemble des nappes réactives et inertielles.
La recharge 2024-2025 a été très active en octobre, a fortement ralenti en novembre, avant de reprendre en décembre et janvier, sauf sur le sud-est puis elle s’est atténuée à partir de février sur une grande partie du territoire et s’est ensuite réactivée sur le sud-est. L’état des nappes a évolué selon les apports de ces recharges. Si les niveaux des hautes eaux 2025 ont été généralement proches à au-dessus des normales, il est à noter quelques situations déficitaires notamment sur le Roussillon et le littoral ouest du Languedoc.
A relire : L’état des nappes phréatiques est « satisfaisant » au 1er novembre
Une vidange précoce sur les nappes réactives du nord du territoire
La période de vidange 2025 a débuté très tôt, à partir de février, sur les nappes réactives d’une grande partie nord du territoire. La vidange s’est généralisée aux nappes inertielles durant le printemps 2025. Le BRGM souligne qu’elle s’est mise en place tardivement, entre avril et mai 2025, sur les nappes du sud et de la Corse. Alors qu’à partir de mai 2025, les pluies n’auraient plus dû être efficaces pour engendrer des épisodes de recharge, les périodes humides ont continué à se succéder et les pluies ont pu être suffisantes pour s’infiltrer en profondeur, générer des épisodes de recharge ponctuels et soutenir les niveaux.
Situation difficile pour la plaine du Roussillon, le massif des Corbières et la vallée de l’Aude
Lors de l’étiage 2025, fin août ou courant septembre, la situation des nappes était généralement proche des normales à haute pour les nappes inertielles et pour la plupart des nappes réactives, résume le BRGM. Des nappes de la moitié nord et du centre du territoire ont souffert d’une vidange 2025 longue et plus intense et ont enregistré des niveaux modérément bas.
Enfin, l’état des nappes de la plaine du Roussillon, du massif des Corbières et de la vallée de l’Aude est resté déficitaire durant toute l’année hydrologique 2024-2025.