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Haute-Garonne
Les Serres de Bessières lancent leur marque “Tomates de Toulouse”

Les premières “Tomates de Toulouse” sont commercialisées par les Serres de Bessières. 1 600 t sont prévues cette année. Le projet s'étalera à terme, sur une dizaine d'hectares.

Situées au cœur du triangle Albi, Montauban, Toulouse, les Serres de Bessières attaquent leur première saison de production avec 32 000 m2 de tomates hors-sol commercialisées sous la marque “Tomates de Toulouse”. « L'objectif de conquérir le marché de l'agglomération toulousaine avec un produit “made in Haute-Garonne” est d'ores et déjà atteint », souligne Gilles Briffaud, président des Serres de Bessières qui affirme manquer chaque jour de produits, et ce malgré un marché de début de saison compliqué.

« La conquête du marché toulousain avec un produit “made in Haute-Garonne” est d'ores et déjà gagnée ».

Le chantier a démarré le 25 août 2015, sur un terrain situé à proximité d'une usine de valorisation des déchets ménagers du groupe Suez, fournisseur d'énergie. Cet incinérateur fournit par cogénération une eau chaude basse température qui alimente un échangeur permettant de chauffer les serres avec une eau à 42 ° C. « C'est là un des plus grands défis du projet : réussir à gérer le climat de la serre avec un chauffage à 42° C au lieu des 65°C utilisés dans la plus part des cas », souligne Gilles Brif-faud. Les investissements pour garantir une gestion optimale du climat, dans un contexte local où les températures peuvent varier entre - 5° C en hiver et + 40 ° C en été ont donc été importants.

Deux phases d'extension programmées

Au total, cette première phase du projet représente un investissement de 7 M€. Deux phases d'extension de 4 ha, puis 3 ha en sus, qui incluront sûrement d'autres produits, sont d'ores et déjà programmées pour un budget global de 18 M€. Il est financé par les deux porteurs du projet (Fibaq, société familiale dirigée par Gilles Briffaud, et Oubatimes dirigée par Claude Domenget), par Agro Invest, fonds de développement spécialisé dans les secteurs agro-industriels et agroalimentaires, avec les soutiens de la région Occitanie (200 000 €) et de FranceAgriMer (300 000 €). Les 1 600 t prévues pour cette année devraient être cueillies d'ici début novembre et conforteront les investisseurs dans leurs choix, techniques en particulier.

Rédaction Réussir

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