Zéro résidu de pesticides
[Salon de l'Agriculture] Les nouveaux projets du Collectif Nouveaux Champs
L’association porteuse du label Zéro résidu de pesticides (ZRP) a fait le point sur ses deux premières années d’existence le 21 février dernier, et abordé quelques projets.
L’association porteuse du label Zéro résidu de pesticides (ZRP) a fait le point sur ses deux premières années d’existence le 21 février dernier, et abordé quelques projets.
L’année 2019 a été plutôt faste pour les 64 adhérents du Collectif Nouveaux Champs. 52 millions d’UVC labellisées Zéros résidu de pesticides ont été vendues, soit une progression de 60 % par rapport à 2018. Similairement le chiffre d’affaires atteint 67 M€ (+78 % en un an). Le label s’est aussi bien implanté en magasin. Les trois principaux clients GMS sont Intermarché (20 % de PDM valeur), suivi de Carrefour (19 %) et d’Auchan (15 %). Le produit phare de l’offre demeure la tomate (52 % des volumes commercialisés) et, en particulier, la tomate cocktail, référence la plus vendue en 2019 avec 8 millions d’UVC. Deux légumes ont aussi performé en 2019 : la carotte (11 % des volumes) et l’oignon (8 %). Forte d’une offre de 36 produits labellisés, le collectif entend ajouter une quinzaine de références supplémentaires à terme (radis, endive, courgette, grenade, amande, figue…).
Restauration et vrac
Le collectif entend se positionner sur d’autres marchés, en particulier la restauration. « Nous avons déjà travaillé avec quelques cantines dans le Sud-Ouest. Mais nous en sommes aux prémices. Avec Metro, nous avons développé un colis fermé pour le vrac (cf. FLD Hebdo du 13 février) qui convient bien aux restaurateurs indépendants », explique Gilles Bertrandias, président du Collectif Nouveaux Champs, qui se dit par ailleurs favorable à des contrats tripartites avec les communes et les grossistes.
Développer une offre en vrac est aussi évoqué, suite à l’interdiction annoncée du plastique pour l’emballage des fruits et légumes en 2022. « C’est difficile à mettre en place à cause des risques de contamination croisée dans le rayon, explique Gilles Bertrandias. Or, notre démarche repose sur un engagement de résultat, nous ne pouvons prendre de risque. Nous travaillons actuellement sur des protocoles permettant d’affiner nos connaissances la contamination croisée au niveau du linéaire vrac. »