Le basilic et l'œillet d'Inde limitent les populations de pucerons sur pommier
L’Inrae d’Avignon a prouvé les effets limitants de deux plantes de services, le basilic et l’œillet d’Inde, sur la dynamique de populations du puceron cendré sur pommier.


Planter du basilic (Ocimum basilicum) ou des œillets d’Inde (Tagetes patula nana) au pied de plantes cultivées a bien un effet limitant sur les pucerons. « Ces deux plantes de service augmentent l’effet de biocontrôle sur le puceron cendré, ont un effet répulsif, changent le comportement alimentaire du puceron et baissent sa fécondité », résume Laurent Gomez, ingénieur de recherche à l’Inrae d’Avignon. Pour le démontrer, des essais ont été conduits en verger en comptant le nombre de foyers de pucerons par arbre et le nombre d’auxiliaires dans ces foyers et en laboratoire pour déterminer les mécanismes qui expliquent cet effet répulsif. « Nous avons choisi ces deux plantes de services en nous basant sur des essais antérieurs et nous avons comparé leurs effets avec une plante témoin : le ray-grass », explique le chercheur au cours des Rencontres phytosanitaires fruits du CTIFL et de la DGAL, mi-décembre.