Aller au contenu principal

La fraise de Phalempin cultive son image “locale”

Le 100 % local et une maturité optimum du fruit sont des atouts mis en avant par la coopérative. Elle n’arrive pourtant pas à faire décoller ses tonnages.

Consciente de trop dépendre des GMS, la coopérative s’est implantée sur le Min de Lomme pour y proposer toute une gamme auprès des détaillants régionaux.
© Thierry Becqueriaux

La coopérative du Marché de Phalempin n’est pas passée au-delà de la barre des 800 t de fraises commercialisées qu’elle s’était pourtant fixée en début de campagne ! La faute sûrement aux conditions climatiques défavorables qui ont réduit les volumes de 8 % par rapport à la campagne précédente. Avec 760 t commercialisées en 2016, la coopérative a présenté un prix moyen payé producteurs de 3,93 €/kg en augmentation de 7 % sur la campagne précédente. C’est ce qu’ont annoncé les responsables de la coopérative à l’occasion de la dernière assemblée générale qui s’est déroulée le 24 février à Phalempin (Nord).

Petit poucet de la production nationale de fraises (la région ne représente qu’à peine 2 % de la production nationale), la fraise de Phalempin n’en possède pas moins de nombreux atouts : elle est 100 % locale, cultivée aussi bien en jardins suspendus qu’en pleine terre et cueillie à maturité. Mais elle est surtout distribuée « quasi exclusivement localement ». C’est un de ses points forts sur lequel la coopérative axe une grande partie sa communication. Car la commercialisation de la fraise de Phalempin se fait aussi bien via les GMS (son canal historique), que vers les détaillants ou les restaurateurs régionaux. D’ailleurs, consciente du fait qu’elle dépendait trop largement des GMS, la coopérative s’est implantée sur le Min de Lomme pour y proposer toute une gamme de fruits et légumes (dont la fraise) auprès des détaillants régionaux.

La coopérative du Marché de Phalempin s’appuie sur des variétés gustatives comme la Gariguette présente dès le mois d’avril, la Darselect qui arrive en production dès le début du mois de mai pour rester dans les rayons pendant cinq à six semaines puis revenir durant le mois de septembre. Elle commercialise également la Charlotte de mai à novembre, la Cijosée, l’Anabelle et tout récemment la Mariguette, la petite sœur de la Gariguette qu’elle a lancée pour la première fois en 2016.

Lancée en 1980 par trois adhérents du pays de Pévèle, la fraise de Phalempin a étendu progressivement sa sphère d’influence : de neuf producteurs en 1988, la production est actuellement assurée par quarante-huit coopérateurs principalement dans le Pays de Pévèle aux abords de la métropole lilloise.

Les plus lus

Producteur de myrtilles et ingénieur de l'INRAE préparent  préparent un lâcher de Ganapsis kimorum pour lutter contre Drosophila suzukii à Saint-Julien-du-Gua en Ardèche.
Ardèche : lutte biologique contre Drosophila Suzukii sur myrtilles sauvages

En Ardèche, début juillet, un lâcher de Ganapsis kimorum, ennemi naturel de Drosophila suzukii, a eu lieu sur myrtilliers.…

annie genevard ministre de l'ag(riculture en visite officielle en PACA
Plan de souveraineté de la filière fruits et légumes : 8 millions d’euros pour la rénovation des vergers

Le dispositif couvre les campagnes 2025-2026 et 2026-2027. La campagne de dépôt des demandes d’aide est ouverte jusqu’au 8…

Une bineuse équipée de moulinets TILT Rotovert, permettant de désherber le rang lors du binage, sur un champ. Devant, le drapeau de l'Unilet
Parsada pour les légumes d’industrie : quelles avancées après un an ?

Un voyage de presse organisée dans les Hauts-de-France par Unilet a été l’occasion pour les opérateurs de la filière des…

animations le long du tour de france par la banane de guadeloupe et de martinique. ambiance carnaval
Banane : « Avant le Tour de France, impossible de passer une mise en avant en été »

La Banane de Guadeloupe et de Martinique fête ses 7 ans sur le Tour de France. Un partenariat coûteux mais rentable, si l’on…

<em class="placeholder">L’Aprel travaille sur deux approches contre les pucerons : des produits de biocontrôle et des auxiliaires de culture.</em>
Biocontrôle en fraises : actionner les leviers contre les pucerons

Avec le non-renouvellement du spirotétramat, pour la culture de fraises, difficile de lutter contre les pucerons. Mais de…

<em class="placeholder">Tomasz Spizewski, vice-président de l&#039;Association polonaise des producteurs d&#039;asperges, également chercheur à l&#039;Université des sciences de la vie de Poznań.</em>
L’asperge passe du blanc au vert en Pologne

Que ce soit au niveau de la production ou de la consommation d’asperges, les Polonais délaissent de plus en plus les asperges…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes