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La fraise allemande débarque chez nous
Les producteurs veulent se démarquer les uns des autres, comme Rougeline qui pourrait presque faire croire que sa fraise est bio avec son « zéro résidu de pesticides » sur les barquettes, signale Le Monde 16/04/17. Or le bio exige la terre comme support et des serres non chauffées. En attendant, la fraise française a décliné de 80 000 à 40 000 tonnes en dix ans, surtout en raison de l’invasion de la Camarosa espagnole. Aujourd’hui, la fraise allemande arrive grâce à un coût compétitif de ramassage par des travailleurs détachés. Mais, se félicite le quotidien, les maraîchers tricolores regagnent quelques parts de marché. « Leur gageure : vendre à Rungis leurs fruits à 7 voire 10 euros le kilo, face à la Camarosa bradée à 2 euros le kilo ».