Aller au contenu principal

Nouvelle-Aquitaine
La Copadax regarde vers le bio

La coopérative landaise d’asperges a dévoilé un bilan contrasté entre ses producteurs. A moyen terme, elle souhaite mieux répondre aux attentes sociétales.

La qualité des asperges récoltées passe par l’utilisation de machines pour soulever les plastiques.
© Le Sillon

L’année 2018 fut étrange pour les producteurs de la Copadax. Le volume global d’asperges réalisé en 2018 a atteint 2 388 tonnes, en légère baisse de 1,3 % par rapport à 2017. Mais la coopérative n’a surtout produit que de petits volumes de février jusqu’à la mi-avril du fait de l’étalement des buttages à cause de la pluviométrie. Le gros de la production est arrivé après… En concurrence directe avec les asperges allemandes. Les prix s'en sont évidemment ressentis. « Intéressants jusqu’à Pâques, ils ont ensuite fortement baissé, rappelle le président Christophe Paillaugue. En fonction du moment où les parcelles sont entrées en production, les chiffres d’affaires peuvent aller du simple au double. »

Améliorer le niveau qualitatif

Pour s’assurer un meilleur revenu, « une remise en cause permanente de nos pratiques est indispensable  », estime le président. La coopérative s’est donc fixé deux axes de travail prioritaires. Le premier vise à diminuer la quantité d’asperges de catégorie 2, moins bien valorisées. Pour cela, la coopérative mise sur la gestion les pics de production. Cela passe par « un suréquipement tant en matière de personnel que de matériel de récolte  ». Au niveau de la station, des investissements vont être réalisés pour absorber les volumes à venir. Chez les adhérents, beaucoup de jeunes aspergeraies voient leurs rendements augmenter et une production de 2 700 tonnes est attendue en 2021. Le second axe de travail a pour but de limiter le recours aux produits phytosanitaires et de développer l’asperge bio. De nombreux essais ont été lancés au printemps. Les premières asperges bio seront récoltées en 2019. La coopérative attend une première production de 25 tonnes. « Cela ne représentera qu’1 % de la production totale, mais notre objectif est d’arriver entre 10 et 15 %  », indique Christophe Paillaugue.

Cécile Agusti

Les plus lus

Changement climatique : pour Serge Zaka, « il faut sortir de la stratégie de pansement avec une vraie diversification fruitière »

Avec le changement climatique, à quoi ressemblera la France fruitière et légumière en 2050 ? Le salon Medfel, ces 24 et 25…

Les chaufferettes Wiesel commercialisées par Filpack permettent un gain de température à l'allumage supérieur à celui des bougies.
Chaufferettes contre le gel en verger : un intérêt sur les petites parcelles très gélives

Le risque de gel fait son retour sur cette deuxième quinzaine d'avril. Plusieurs entreprises proposent des convecteurs à…

Parsada : ouverture ce 12 avril d'un appel à projets porté par FranceAgriMer

Initié au printemps 2023, le Plan stratégique pour mieux anticiper le potentiel retrait européen des substances actives et le…

verger abricot Drôme - Emmanuel Sapet
En Ardèche, de fortes pertes dans les vergers d'abricotiers sont à déplorer

Des chutes physiologiques importantes de fleurs sont à déplorer dans des vergers d'abricotiers d'Ardèche, de la Drôme et de l'…

Prix des fraises françaises : il n'est « pas lié aux faibles quantités espagnoles », revendique l’AOPn

Les fraises espagnoles sont pour le moment quasi absentes de nos étals français. Pourtant, ce n’est pas cette absence ou cette…

Loi Agec et emballage plastique des fruits et légumes : le Conseil d’Etat rejette le recours, Plastalliance va porter plainte devant l’UE

Suite à l’audience du 4 avril, le Conseil d’Etat a rejeté, par ordonnance du 12 avril 2024, la requête de Plastalliance aux…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 354€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes