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L'interprofession des fruits et légumes d'Alsace met en avant la libre-cueillette des fraises

La campagne de fraise d’Alsace est lancée. L’interprofession et les producteurs de fraise d’Alsace mettent en avant les avantages des cueillettes en libre-service accessibles en toute sécurité. Elles concernent plus de la moitié de la fraiseraie régionale.

© RFL

La campagne de fraise démarre en Alsace. Les fraises d’Alsace sont commercialisées sur le territoire dans les hypermarchés, les supermarchés, les magasins de producteurs. Mais elles sont également récoltées par les particuliers dans les libres cueillettes spécialisées. Développé à partir des années 80, ce mode de récolte qui concerne la moitié des surfaces de fraise en Alsace est largement mis en avant par l’association des producteurs de fraise et l’interprofession des fruits et légumes d’Alsace. « Afin de répondre à des conditions d’accueil respectant les mesures barrières et sanitaires, un dispositif de biosécurité est mis en place dans les libres cueillettes », précisent les organisations, rappelant que « ces cueillettes sont des espaces privés balisés avec un accueil permettant le contrôle des clients. Les espaces ouverts à la récolte sur des surfaces unitaires de 10 000 à 60 000 m2 sont désignés par un cheminement défini (fléchage et rubalise). La cueillette dans ces conditions n’est pas un espace de loisir mais d’achat de produits alimentaires ».

La fraise en libre-cueillette 2,5 à 3 fois moins chère, selon l'interprofession

Le communiqué des professionnels met en avant le fait qu'avec la libre-cueillette, « une fraise cueillie en plein champ croise moins de personnes », par rapport à une fraise achetée dans un magasin. « La fraise cueillie en plein champ est ramassée par le consommateur, pesé et repris par le consommateur soit deux personnes », assure l’interprofession. Celle-ci argumente également sur les dépenses d’énergie (conditionnement, transport…) minimales et la fraîcheur maximale. « Les libres cueillette de fraise représente un grand intérêt de pouvoir diversifier l’alimentation. En supermarché le prix de la fraise est 2,5 à 3 fois plus chère que ramassé dans le champ. Les libres cueillettes sont donc un enjeu dans la diversification de l’offre alimentaire des foyers modestes. », assure-t-elle.

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