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Hauts-de-France : BioDemain lève 1,2 M€ et lance une nouvelle marque

L’entreprise nordiste soutient les producteurs en conversion bio avec ses produits transformés. Après les magasins bio, elle vise la grande distribution.

biodemain
Présente en GMS dans les Hauts-de-France, la marque Transition devrait être distribuée au niveau national pour la fin 2021.
© BioDemain

Créée il y a deux ans, la société BioDemain s’est donnée comme objectif de valoriser les produits issus d’exploitations en conversion au bio. « Passer en bio demande à l’agriculteur d’importants investissements. Et, comme il ne dispose pas encore du label, il ne profite pas des prix rémunérateurs liés au bio, résume Maxime Durand, cofondateur.

BioDemain propose un prix juste pour leurs produits en conversion et se charge de les valoriser en distribution, sous notre propre marque “Pas (encore) bio” ». La gamme propose jus, soupes, cidre entre autres, distribués au niveau national dans la distribution bio (Biocoop, NaturéO, BioMonde…). Avec un certain succès : « Le jus de pomme est le principal produit : nous avons produit 400 unités en 2019, 50 000 en 2020 et devrions atteindre 150 000 unités cette année », explique-t-il.

Depuis son lancement, la société accompagne trente agriculteurs en conversion. Objectif : atteindre une centaine d’agriculteurs en 2021 et 500 en 2022, dans toute la France. Pour assurer ce changement d’échelle, BioDemain vient de lever 1,2 M€ sur la plate-forme participative Lita.co

La société en profite pour lancer sa marque Transition. « Notre gamme en distribution bio s’adresse à un consommateur averti. Avec Transition, nous voulons toucher le néoconsommateur qui achète en GMS. Nous avons repensé notre gamme tout en gardant la simplicité et la transparence qui est notre communication depuis le début. Par exemple, en trouvant des variétés de pommes et poires offrant des jus au goût plus consensuel », explique-t-il. Lancée en mars, la marque Transition est présente chez E.Leclerc, à Intermarché et Carrefour dans les Hauts-de-France et au niveau national fin 2021. « Nous proposerons des pâtes, des sauces tomate et nous accompagnons aussi de petites filières comme le pois chiche. Et aussi de l’huile d’olive, une nouvelle filière à créer », commente Maxime Durand.

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