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[Etude Nielsen] « Le marché du végétal semble avoir encore du potentiel »

Lors de la première journée du CFIA, le 9 juin, Isabelle Kaiffer de Nielsen a fait un point sur les grandes tendances alimentaires pour 2021. Voici ce qu’on peut retenir en ce qui concerne le marché des substituts végétaux.

La part des Français qui achètent de l'ultrafrais végétal est stable depuis 3 ans.
© Claire Tillier

« Les alternatives végétales continuent de progresser. On y croit », lance Isabelle Kaiffer, directrice consumer & shopper insights de Nielsen, en présentant les chiffres des substituts végétaux. Elle ajoute néanmoins que si le marché concerne ¼ des Français, ce qui « n’est pas petit », il ne faut pas espérer convertir tout le monde.   

En 2020, les ventes liées à la consommation « alternative » (Nielsen regroupe sous ce nom les aliments d’origine végétale, ou bio, ou local, en vrac, affichant « sans… » ou « moins de… ») ont continué à croître en GMS (+12 %, à 12 Md€)… mais moins qu’en 2019 (où les ventes augmentaient de 16 %). Dans cet ensemble, la croissance du bio a ralenti. Le marché des produits « végétaux » a lui continué de croître. En 3 ans, le marché du végétal en GMS* est passé de 435 M€ à 497 M€ (+4 % en 2020 ; +10 % en 2021).

43 % des Français déclarent consommer moins de viande. Le marché du substitut végétal semble avoir encore du potentiel selon Isabelle Kaiffer, mais l’étude montre que la part des Français qui en achètent progresse peu.

Que consomment-ils parmi les produits à base de végétal ? 26 % achètent des boissons végétales (25 % en 2018 et 2019) ; 24 % achètent de l’ultrafrais végétal (stable). Ils sont moins nombreux à acheter les produits du rayon « traiteur végétal » et leur nombre baisse sur les trois années étudiées (17 % en 2018 ; 16 % en 2019 ; 15 % en 2020).

Néanmoins en chiffre d’affaires dans les magasins, si les boissons végétales dominent toujours (39 % du CA global des substituts végétaux), produits traiteur, surgelés salés et aides culinaires gagnent du terrain.

L’étude souligne que, comme pour le segment bio, le prix consommateur est un des leviers pour élargir la clientèle. Il faut certes répercuter effectivement les coûts liés à la production, mais ne pas espérer gagner trop d’argent sur l’image du végétal. Les consommateurs ne suivront pas.

* Traiteur végétal, ultrafrais végétal, boissons végétales ambiantes, aides culinaires végétales, crèmes dessert végétales, surgelés salés « végétal », en GMS (drive et hard discount compris).

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