Recherche et expérimentation : des projets multiples pour le melon

Le melon multiplie les projets de recherche et d’expérimentation. Tous tendent vers une production plus durable et respectueuse de l’environnement à l’image AGRECOMel qui vise à améliorer la performance agroécologique des systèmes de culture intégrants du melon. L’objectif de réduire d’au moins 60 % les traitements phytosanitaires, hors produits de biocontrôle, est donné à certains programmes. D’autres visent même les 100 %. Pour cela, tous les leviers agroécologiques sont actionnés et combinés. Des programmes comme Synergies ou GONem concernent plus spécifiquement des bioagresseurs, respectivement la fusariose et les nématodes. D’autres s’intéressent au matériel végétal. Ainsi, Melvaresi étudie les résistances ou sensibilités des variétés à la fusariose, la bactériose, la cladosporiose et au mildiou pour que les professionnels puissent intégrer le risque bioagresseurs dès le choix variétal. Plus en amont, le projet Parasol cherche à caractériser le système racinaire du melon à l’usage des sélectionneurs de nouvelles variétés afin de les rendre plus résistantes aux stress biotiques et abiotiques. Les préoccupations portent également sur l’impact de la culture du melon sur son environnement, avec notamment l’utilisation de films de paillage biodégradables. Tous ces projets sont toujours en phase avec la maîtrise des coûts et le maintien de la rentabilité de la culture.