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Grande distribution
Digital et collaboratif, les clés d’un changement de modèle de la grande distribution alimentaire

A quoi ressemblera la grande distribution de demain ? Comment répondre aux besoins des collaborateurs et des consommateurs ? Les applications Steeple, Comerso, Shopopop et Too Good To Go, ainsi que l’Hyper U des Herbiers qui a mis en place ces solutions, témoignent.

A quoi ressemblera la grande distribution de demain ? Comment répondre aux besoins des collaborateurs et des consommateurs ? Un webinaire le 25 février s’est intéressé à ces questions. Les applications Steeple, Comerso, Shopopop et Too Good To Go, ainsi que l’Hyper U des Herbiers (en Vendée) qui a mis en place ces quatre solutions, sont venus témoigner.

Un contexte de changement : l’écologie, l’humain… et le digital

« La GMS a évolué depuis 60 ans et aujourd’hui elle fait face à une société changeante, tant des consommateurs que des salariés, qui ont des attentes fortes, en termes d’écologie, de RSE… », analyse Jean-Baptiste de Bel-Air (Steeple, président fondateur).

« Nos solutions sont toutes basées sur le digital, qui apporte de la souplesse et de la sécurité et permet de s’adapter aux hauts et aux bas et aux incertitudes, surtout en contexte de crise », souligne François Vallée (Comerso, directeur Marketing & Communication).

L’antigaspi, un enjeu humain et économique : exemples de Comerso et Too Good to Go

Comerso accompagne les GMS dans la réduction et la valorisation de la casse. Le don aux associations et le stickage des produits à date courte sont les deux solutions les plus utilisées (91 % des GMS y ont recours) mais aussi la valorisation des biodéchets, etc. Comerso apporte aussi l’aspect légal et la façon de mettre en place une communication sur ces actions, qui est attendue par les consommateurs.

L’Hyper U des Herbiers, en associant Comerso et Too Good to Go, a atteint le Zéro déchet alimentaire. Charlène Démé (Hyper U des Herbiers, responsable qualité), témoigne : « Nous travaillons avec Comerso depuis 2015, cela nous a rassuré sur l’aspect réglementaire quant aux dons aux associations que l’on pratiquait déjà de longue date : défiscalisation, exigences chaînes du froid. Et la logistique est simplifiée : retrait à date fixe, tous les produits sont pris… »

Et concernant Too Good to Go, les paniers d’invendus valorisés à petit prix, Charlène Démé explique : « Nous utilisons Too Good to Go vraiment en complément de Comerso, ce sont les produits que nous ne pouvons pas donner. Le don alimentaire est plus rentable en raison de la défiscalisation. Les consommateurs Too Good to Go sont ouverts, ce qu’ils recherchent c’est vraiment l’aspect surprise de la composition du panier. Le nombre de paniers sauvés est très variable, en moyenne 10 par jour, c’est une solution très pratique si une opération promotionnelle n’a pas fonctionné. »

La gestion collaborative de la livraison : l’exemple de Shopopop

Shopopop, c’est le “Blablacar de la livraison” : moyennant quelques euros, on peut se faire livrer par un particulier si on est sur sa route d’avec le magasin.

L’Hyper U des Herbiers a mis en place la solution depuis un an et ne compte pas revenir en arrière. « Situés en zone rurale, et avec un gros drive, nous avions des attentes très fortes de nos consommateurs sur la livraison mais aucune envie de remettre en place une livraison gérée en interne avec toutes les contraintes que cela implique. Shopopop est une très bonne solution, collaborative, et les clients, réticents au départ, sont désormais convaincus. »

Digitaliser sa communication interne : l’exemple de Steeple

Steeple est une solution phygitale de communication en interne (avec des écrans tactiles en salle de repos par exemple), qui est une réponse face au développement des multisites (déploiement des drives par exemple) et des employés non connectés. « Il y a dix ans, la GMS a commencé à digitaliser ses process et sa communication BtC. Maintenant, elle a saisi l’intérêt de digitaliser sa communication interne. La marque employeur est aujourd’hui un enjeu fort pour les GMS qui peine à attirer des salariés », résume Jean-Baptiste de Bel-Air (Steeple, président fondateur)

Charlène Démé confirme : « Chacun de nos employés était expert dans son rayon mais ne savait pas ce que les autres mettaient en place à l’autre bout du magasin. Steeple nous a permis de remédier à cela, avec des jeux concours, les actualités, les nouveautés… Il y a beaucoup plus de cohérence entre les rayons et une ambiance encore plus familiale qu’avant. Et pendant la crise, avec de nombreuses réunions improvisées de dernière minute, cela a permis une très bonne communication. » Sur 300 salariés, 252 salariés ont un compte dont 241 actifs.

 

A l’initiative de Too Good To Go, ce webinaire du 25 février a réuni :

Charlène Démé (Hyper U des Herbiers en Vendée, responsable qualité)

François Vallée (Comerso, directeur Marketing & Communication)

Gauthier Combes (Too Good To Go Key Account Manager GMS)

Jérôme Doyen (Shopopop, en charge du déploiement sur le Grand Est)

Jean-Baptiste de Bel-Air (Steeple, président fondateur)

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