[Coronavirus Covid-19] Situation difficile pour les primeurs sur marchés mixtes

article .paywall-content { display: none; } article .paywall .noscript { text-align: center; padding: 100px 10px 100px 10px; box-shadow: 0px 4px 4px rgba(0, 0, 0, 0.15); background: radial-gradient(circle at 50% 75%, rgba(240, 255, 255, 0.30) 0%, transparent 60%), radial-gradient(circle at 75% 15%, rgba(100, 149, 203, 0.60) 0%, transparent 60%), radial-gradient(circle at 10% 55%, rgba(44, 117, 255, 0.50) 0%, transparent 40%); max-width: 800px; margin: 10px; }

Javascript est désactivé

Javascript semble être désactivé. Cela bloque certaines fonctionnalités du site.

Pour activer Javascript, merci de cliquer ici

Publié le 18 mars 2020 - Par Claire Tillier

Parmi les produits qui s'arrachent en fruits et légumes, pommes de terre, agrumes, sans oublier les kiwis et les carottes.

La situation est particulièrement difficile pour les primeurs sur marché et surtout pour les marchés mixtes ! Comme les autres, « nous avons énormément travaillé vendredi, samedi et dimanche après le discours d’Emmanuel Macron du 13 mars. À tel point qu’on était en rupture », commence Sophie Dominé, primeur sur marché en Haute-Garonne. Elle a vu arriver de nouveaux clients, qui se sont ajoutés aux fidèles qui faisaient du stock.

Mais voilà, les trois marchés sur lesquels Sophie Dominé vend ses fruits et légumes sont mixtes et n’étant pas 100 % alimentaires, ils ont été annulés dès le 17 mars.

« On a pourtant bataillé dur avec Saveurs commerce notamment, mais rien n’y a fait. J’achète à la semaine, et maintenant j’ai toute la marchandise sur les bras ! », des produits que Sophie Dominé va essayer de fournir à des collègues.

Gérer aussi les craintes des salariés

Lionel Exbrayat est primeur sur marchés (couvert et de plein vent) dans les Hauts-de-Seine. Il déclare avoir fait de 20 à 30 % de ventes en plus les 14 et 15 mars, mais s’inquiétait du confinement : « On a tous travaillé énormément là, qu’en sera-t-il avec un confinement plus dur ? Comment sera régulée la clientèle ? Et comment gérer les craintes des salariés ? On a un collègue dans la région de Toulouse dont un salarié à fait valoir son droit de retrait. Il faut gérer ça aussi… ».

FLD reviendra pour faire un point sur la situation prochainement.