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Chou-fleur : une offre en baisse fait s’envoler les prix

La production française devrait passer sous la barre des 200 000 tonnes sur la campagne 2022-2023. Le net recul des récoltes sur les derniers mois s’est accompagné d’une flambée des cours.

Les surfaces de production seraient en recul de à -21 % au niveau national et -23 % dans le bassin ouest.
© Philippe Gautier-FLD

Agreste souligne que la récolte de chou-fleur pour la campagne 2022-2023 se situerait sous la barre des 200 000 tonnes, soit une baisse de 7% sur un an. Cette situation n’était pas arrivée depuis les années 1990.

Si la récolte accuse une si forte baisse, c’est que les surfaces enregistrent aussi une baisse très importante : Agreste l’estime à -21 % au niveau national et -23 % dans le bassin ouest, principal bassin de production. Elle concerne aussi bien les surfaces destinées aux récoltes d’été que celles des récoltes de l’automne et de l’hiver 2022 ou encore celles des récoltes du printemps 2023. Il est vrai que les producteurs bretons ont connu une année 2022 particulièrement mauvaise.

Lire : Après une année difficile, comment la Sica Saint-Pol de Léon compte rebondir ?

Du début de campagne 2022-2023, en juin, à la fin de l’été 2022, les prix à la production du chou-fleur dépassent ceux de la moyenne des prix des cinq dernières campagnes et ceux de la campagne précédente. Ces niveaux de prix s’expliquent notamment par des récoltes mensuelles plus faibles sur un an. Après un automne marqué par une forte baisse des prix (de l’ordre de 40%), les cours se sont redressés nettement pour atteindre des niveaux records sur janvier et surtout février 2023 : ils ont été trois fois supérieur à ceux de février 2022.  

Voir : Dans le Finistère, Julien Le Gléau mise sur les choux de diversification

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