Aller au contenu principal

Marque régionale
C du Centre à la conquête des touristes et des artisans locaux

Avec un logo, un site Internet et surtout un vaste plan de promotion, la marque régionale du Centre-Val de Loire part à la conquête des producteurs et transformateurs et surtout des consommateurs et des touristes. Et avec le développement de C du Centre, c'est tout une logique d'approvisionnement local et de développement de nouvelles filières qui s'envisage.

D’une signature régionale, C du Centre a évolué depuis le 1er janvier 2021 en véritable marque collective régionale alimentaire, à retrouver dans les rayons des grandes surfaces, en épiceries fines et sur les marchés. « L’objectif de cette marque ? L’accès à tous à une alimentation de qualité et l’authenticité. Que les produits, les agriculteurs, les transformateurs et les artisans du Centre-Val de Loire soient valorisés et désirés par les consommateurs et les touristes, pour la qualité, la confiance, le local », résume en conférence de presse le 22 février François Bonneau, président de la Région Centre-Val de Loire et de Dev’Up (agence régionale de développement économique).

La marque se base sur trois critères : provenance régionale, composition et respect de l’environnement. Par cycle de deux ans, le produit doit donc être cultivé et fabriqué en région avec des matières premières majoritairement du Centre-Val de Loire lorsqu’elles sont disponibles, bénéficier d’un Siqo ou d’une charte (Viennoiserie 100 % maison par exemple) et/ou être élaboré sans additif de synthèse, et l’entreprise doit être engagée dans une démarche environnementale (HVE, Iso 14 001, RSE, Bleu Blanc Cœur, diagnostic environnemental, commercialisation par un circuit de proximité…). « Cela pose la question de l’approvisionnement des ingrédients et permettra de développer dans notre région la diversité des cultures nécessaires, comme les légumineuses par exemple ou pourquoi pas une filière beurre », précisent les intervenants.

Au 22 février, une soixantaine d’acteurs de l’alimentation avaient adhéré à la démarche, soit plus de 740 produits qui peuvent déjà porter la marque, « et une douzaine-quinzaine d’opérateurs nous rejoignent chaque semaine », se réjouit Christelle de Crémiers, vice-présidente régionale déléguée au tourisme, aux terroirs et à l'alimentation.

Un enjeu de communication poussé par un nouveau logo et un plan de promotion

Cette évolution implique une nouvelle identité graphique et de nouveaux outils de communication. Le nouveau logo, dont les couleurs et les éléments graphiques reprennent les symboles régionaux, a été dévoilé lors de la conférence de presse. Le nouveau site internet sera effectif le 10 mars : présentation des produits et des entreprises, suggestions de recettes, et surtout géolocalisation des points de vente proposant les produits sous la marque, avec à termes l’objectif de proposer également les achats via le site.

« On entre dans une phase de communication très forte, qu’on veut connecter à la dynamique touristique, affirme François Bonneau. La Région, avec Dev’Up, va prendre sa part, avec un budget de promotion et de communication d’environ 300 000 €. Une partie sera allouée pour le soutien technique afin accompagner les entreprises dans leurs changements de pratiques : sourcing local, listage et étiquetage des ingrédients... »

L’enjeu de communication est fort. Comme le précise Gérard Bobier, président de la Chambre régionale de métiers et de l’artisanat, « selon un sondage, 47 % de nos artisans seraient demandeurs d’intégrer une marque de qualité régionale. Mais seuls 17 % ont entendu parler de C du Centre ».

Les plus lus

<em class="placeholder">Verger agrivoltaïque expérimental en pêches et abricots de la Sefra.</em>
Drôme : après la liquidation de la station expérimentale en fruits, la Sefra, quelles suites pour l’expérimentation ?

La station expérimentale fruits Rhône-Alpes (Sefra) a stoppé son activité début juillet. Une nouvelle structure est en…

<em class="placeholder">Un bus déposant des saisonniers agricoles dans un verger de pommiers, en région Nouvelle-Aquitaine. </em>
La Pomme du Limousin développe des dispositifs pour recruter des cueilleurs locaux en Haute-Vienne et Corrèze
Avec ses « Points pommes », ses tournées quotidiennes de bus ou encore l’aide d’Action logement, la Pomme du Limousin s…
<em class="placeholder">Des branches d&#039;un noisetier, verger de noisettes. </em>
Noisette et acétamipride : le « choc » de la filière après la censure partielle de la loi Duplomb

Plus que jamais politisé et médiatisé, le débat estival sur l’acétamipride a laissé la filière noisette dans une profonde…

<em class="placeholder">Des kiwis verts dans un verger Zespri en France. </em>
Kiwi vert : une allégation santé autorisée par l’Union européenne

L’UE a solennellement reconnu, fin juillet, que le kiwi vert augmente « la fréquence des selles », grâce à un…

<em class="placeholder">Verger de pommes rouges sur un rang et verte sur l&#039;autre.</em>
Pommes et poires : quelles prévisions de récoltes 2025 en Europe ?

Prognosfruit, qui s’est déroulé début août à Angers, a dévoilé des prévisions 2025 de production de pommes et poires…

<em class="placeholder">Différents types d&#039;abris sont représentés sur Campus fruits rouges. </em>
Expérimentation dans l’Aisne : qu’est-ce que le Campus fruits rouges ?

Afin de développer la culture de petits fruits rouges en France et de pallier le manque de données sur cette production, l’…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes