La filière arboricole doit attirer les compétences
La filière arboricole est en manque de bras et de têtes. Pour perdurer, elle doit se pencher sur la formation, son attrait et la mécanisation.
« Nous manquons de candidats à tous les niveaux : saisonniers, ouvriers permanents, chefs de culture, techniciens, ingénieurs agro, et peut-être bientôt de producteurs », témoigne Claude Coureau, CTIFL. En cause, un faible attrait de la filière, l’absence de formations, un décalage entre représentation et réalité. « Tous les producteurs cherchent des chefs de culture et il n’existe plus aucune formation initiale pour en former », déplore l’ingénieure du Val de Loire. Pour les niveaux Bac+2 et inférieurs, les formations initiales spécifiques à l’arboriculture sont quasi inexistantes. Le relais est pris en partie par la formation continue. Des CFAA et CFPAA proposent des certificats de qualification professionnelle spécifique à la filière pour former des ouvriers spécialisés. Concernant les formations supérieures, « la majorité des jeunes ingénieurs ne sont pas formés pour faire de la production, constate l’expérimentatrice.