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2017, année de la com’pour Les Paysans de Rougeline
Les Paysans de Rougeline ont profité de Fruit Logistica pour annoncer toutes ses nouveautés et projets pour 2017. Un objectif : faire savoir ce qu’ils font déjà.
Les Paysans de Rougeline ont profité de Fruit Logistica pour annoncer toutes ses nouveautés et projets pour 2017. Un objectif : faire savoir ce qu’ils font déjà.
Le groupe a décidé de faire connaître ses bonnes pratiques. L’objectif est aussi d’en tirer quelque valorisation. Cela a commencé par l’invitation, de journalistes de la presse grand public, dont le JDD et l’AFP, en voyage de presse à Berlin pour Fruit Logistica. L’occasion de leur faire découvrir Les Paysans de Rougeline mais aussi toute une filière. Une idée à reprendre peut-être par les organisations qui ont du mal à faire passer certains messages au grand public…
La marque réaffirme cette année son ancrage territorial et surfe sur la vague du consommer local avec des packagings revus, soulignant la coopérative d’origine, à côté de la photo déjà présente du producteur. « Deux tiers des produits Paysans de Rougeline, sont vendus à moins de 150 km d’où ils sont récoltés », précise Bruno Vila, président. Promesses gustatives et engagement en faveur de l’agroécologie seront aussi déployés sur les packagings.
Plus de contractualisation avec la GMS ?
Au printemps les Paysans de Rougeline lanceront une gamme “0 résidus de pesticides”. « Lors des visites de consommateurs dans les serres, on essaie d’expliquer notre travail pour réduire les résidus, mais on s’aperçoit que c’est beaucoup trop technique pour le consommateur lamba, ça ne porte pas ses fruits, explique Bruno Vila. Là, au moins, le message est clair ! On voudrait valoriser ces efforts ». « En dix ans, on a réduit les produits autorisés de moitié. Si on pouvait vendre ne serait-ce que 10 ou 20 % de plus, on serait ravis ! », poursuit le président. Dix nouveaux projets d’écosserres verront le jour en 2017 dans les trois grands bassins de production de Rougeline (Provence, Roussillon et Sud-Ouest) : 19 ha au total.
« On espère aussi développer une autre manière de travailler, on voudrait sortir encore plus de ce marché très volatil en contractualisant davantage. On le fait déjà avec certains clients comme Carrefour sur les tomates cocktails prix ronds – on vend à un prix fixe, Carrefour aussi - rappelle Bruno Vila. La GMS est assez d’accord sur le principe, mais ils ont toujours peur de ne pas avoir le bon prix par rapport à la concurrence. Quand on est sur des produits différenciants, ils regardent moins le prix ».
Parmi les nouveaux produits annoncés, des barquettes de framboises tulameen produites à Marmande (Lot-et-Garonne) : « Il y a un développement intéressant sur les rouges », précise Bruno Vila. Mais aussi une “tomate ronde rose” douce, une gamme allongée de tomates cerise et variétés anciennes et de nouvelles unités consommateurs : 1 kg en tomates cerise mais aussi des paniers de variétés anciennes de 1,5 kg.
Une appli BtoB
Autre nouveauté lancée lors de Fruit Logistica. L’application mobile Les Paysans de Rougeline. « Elle est destinée à nos clients, développe Isabelle Rebrioux, responsable communication et marketing. Ils pourront trouver sur leur téléphone ou leur tablette, le catalogue de nos produits avec les conditionnements existants mis à jour, le calendrier des productions, de l’actualité, des infos sur les PLV, les produits etc. ainsi que des vidéos humoristiques. Notre objectif était que ces informations mises à jour soient consultables par nos clients où qu’ils soient ».
Bruno Vila, président : « Quand on est sur des produits différenciants, les acheteurs de la GMS regardent moins le prix ».