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FCO : la FNSEA réclame 100 à 150 millions d’euros pour les éleveurs ovins

Pour indemniser les éleveurs ovins des pertes directes et indirectes liées à la FCO, une enveloppe minimale de 100 millions d’euros est nécessaire, selon Arnaud Rousseau président de la FNSEA.

Luc Smessaert et Arnaud Rousseau de la FNSEA devant la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale.
Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, accompagné de Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA, auditionné le 18 septembre par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale.
© Assemblée nationale

« Face à la FCO il nous faut des vaccins et des indemnités pour les pertes directes et les pertes d’exploitation. On les évalue à 300 euros par brebis, et on estime que 10% du cheptel va être sur le carreau soit 100 à 150 millions d’euros pour les éleveurs ovins », a avancé Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, auditionné le 18 septembre par la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale sur la situation et les attentes du monde agricole.

Les indemnisations devront être rapides avec une reconnaissance de force majeure 

« Chaque semaine le nombre de foyers explose ! En août, le nombre de brebis a augmenté de 100% à l’équarrissage et celui des bovins de 25% ! Les indemnisations devront être rapides avec une reconnaissance de force majeure », poursuit-il. 

Lire aussi : « La propagation de la FCO8 a été volontairement passée sous silence cet été » accuse la Confédération paysanne

La réserve de crise européenne sollicitée

La FNSEA espère que la réserve de crise européenne pourra être sollicitée. Une demande sera faite en ce sens auprès du Commissaire européen à l’Agriculture Christophe Hansen (qui doit encore être confirmé par le Parlement européen).

On est aujourd’hui face à un variant de la FCO8

Persuadé que « l’on est aujourd’hui face à un variant de la FCO8, avec une mortalité très forte », le président de la FNSEA réclame aussi la mise en place d’une banque génétique du virus. 

Relire : Fièvre catarrhale ovine : « Se lever le matin pour ramasser des cadavres et donner des antidouleurs aux brebis à terre ça brise le cœur »

Ces demandes devaient être renouvelées ce jour auprès d’une délégation de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale qui s’est rendue au Space 2024

Lire aussi : L’étau de la FCO enserre la France ovine

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