Aller au contenu principal

Prix du carburant : comment contenir la hausse du GNR avec les achats groupés ?

Et si vous profitiez de la flambée des prix de l’énergie pour passer aux commandes groupées de Gazole Non Routier ? Les gros volumes permettent de négocier des tarifs plus intéressants auprès des fournisseurs.

Pour une consommation de 7000 litres de GNR, une économie de plusieurs centaines d'euros est possible.
Pour une consommation de 7000 litres de GNR, une économie de plusieurs centaines d'euros est possible.
© JC Gutner

Des groupements d’achats de GNR existent dans de nombreux départements, souvent à l’initiative des réseaux syndicaux. Le principe est simple : centraliser les commandes pour lancer des appels d’offres vers les principaux opérateurs du marché et retenir le mieux placé.

En Seine-Maritime, le groupement d’achat fioul de la FNSEA76 réalise neuf commandes par an pour un volume total commandé de 37 millions de litres. « Les commandes sont livrées directement dans les fermes. En 2020, cela représente plus de 1 300 points de livraison. Les appels d’offres nous permettent de négocier des tarifs intéressants, explique Simon Huet, chargé de mission à la FNSEA76. Nous estimons qu’une ferme qui consomme 7 000 litres de GNR économise 400 euros par an grâce au groupement. » Les volumes commandés augmentent chaque année.

Autre levier possible sur le prix de l’énergie : changer d’opérateur électrique, surtout si vous êtes toujours chez l’opérateur historique. Passer chez un opérateur comme Total Energies, Engie ou Lucia est simple et permet de baisser rapidement le prix du kWh de 10 %.

Là aussi, des actions groupées existent : « Dans le cadre d’un partenariat avec l’opérateur électrique Lucia, nous proposons aux agriculteurs un tarif bloqué sur trois ans au prix réglementé au moment de la signature avec une réduction de 20 % sur l’abonnement, pour une économie de 46 à 440 euros par an selon le contrat », indique Simon Huet. Les petits ruisseaux font les grandes rivières.

Les plus lus

<em class="placeholder">Alexandre Smessaert, agriculteur à Roy-Boissy dans l’Oise</em>
Semis de colza à la volée : « La technique m’a fait économiser en temps de travaux et carburant sur mon exploitation dans l'Oise, mais elle reste à améliorer »

Intéressé par les techniques innovantes, Alexandre Smessaert, agriculteur à Roy-Boissy dans l’Oise, a testé le semis de colza…

<em class="placeholder">Matthieu Kohler, agriculteur à Sélestat (67) :« Ma priorité numéro 1 avec l&#039;épandage de produits résiduaires organiques est l&#039;enrichissement de mes sols en matière ...</em>
En Alsace, « j’économise plus de 100 €/ha sur les parcelles qui reçoivent des produits résiduaires organiques »

À Sélestat, en Alsace, chez Matthieu Kohler, une trentaine d’hectares reçoit chaque année des épandages de différents produits…

<em class="placeholder">Moisson des céréales. Moissonneuses-batteuses Claas dans une parcelle d&#039;orge dans la plaine céréalière de la Marne. chantier de récolte des orges avec des rendements ...</em>
Moisson 2025 : quels impacts du pic de chaleur actuel sur les céréales à paille ?

Des températures qui dépassent les 30 degrés, une absence de pluies depuis plusieurs semaines…, des inquiétudes pointent dans…

<em class="placeholder">Agriculteur déchargeant un sac d&#039;engrais dans son épandeur à engrais.</em>
L’Europe valide la taxation des engrais russes jusqu'à 430 €/t en 2028

Ce 22 mai 2025, le Parlement européen a approuvé l’augmentation progressive, à partir du 1er juillet 2025, des taxes…

<em class="placeholder">Jérôme Noirez, agriculteur et gérant au sein de la SEP Poinsirez à Arraincourt, en Moselle, pratique l’agriculture de conservation des sols</em>
En Moselle, « nous gérons le couvert d’interculture courte entre deux céréales comme une culture à part entière »

Jérôme Noirez, gérant au sein de la SEP Poinsirez à Arraincourt, en Moselle, pratique l’agriculture de conservation des sols.…

<em class="placeholder">Parcelle de blé tendre dans le nord de la France.</em>
Sécheresse dans la moitié Nord : les cultures d'hiver ont besoin de pluies pour atteindre des rendements « dans la moyenne »

Peu de maladies, des cultures d’hiver globalement belles, les récoltes s’annoncent dans la moyenne. Peut-être le temps…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures