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Enfin une définition européenne des perturbateurs endocriniens

Eugénia Pommaret, directrice de l'UIPP.
© UIPP

Les discussions ont démarré en 2013. Mais depuis un an, le texte était bloqué, notamment par la France. Cette fois, après six essais, c’est fait ! Une définition européenne des perturbateurs endocriniens a été adoptée. On ne sait pas si la France a voté le texte ou pas, mais les Etats membres viennent de se prononcer, ce 4 juillet, en faveur des critères proposés par la Commission européenne qui vont permettre de définir ces substances. Désormais, la mesure devra être prise en compte dans les procédures d’autorisation de mise sur le marché des produits phytosanitaires et biocides. Eugénia Pommaret, directrice de l’Union nationale des industries phytosanitaires, s’est exprimée dans le journal de 13 h sur France Inter.  

Les critères de ce cadre réglementaire ont été fixés par l’OMS, l’organisation mondiale de la santé, a-t-elle rappelé. « En tant qu’industrie phytosanitaire, nous n’avons pas à nous prononcer là-dessus ». Sa demande, en revanche, est celle d’un « cadre réglementaire juste » et d’une « logique qui soit stable ». Le temps de l’innovation pour mettre au point de nouveaux produits est long. L’industrie chimique de la protection des plantes demande donc de la « visibilité à long terme » pour être en capacité « d’intégrer les éléments de marché ».

Le texte prévoit de distinguer les perturbateurs endocriniens en fonction de leur effet néfaste avéré, présumé ou suspect. A ce stade, Eugénia Pommaret ne fait pas de commentaires. Elle attend que le texte soit définitivement adopté mais souhaite que l’on puisse faire une distinction entre les produits qui peuvent avoir un effet néfaste et ceux pour qui ce ne serait pas le cas. Sa préoccupation, a-t-elle insisté, est que puisse être fixé un « cadre protecteur pour le consommateur sans pénaliser la filière agricole européenne ». Un cadre « juste, stable et mesuré ».

A écouter sur France Inter.

 

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