Aller au contenu principal

Encore une année difficile dans la Vienne pour l’atelier céréales, heureusement que les chèvres sont là !

Différentes stratégies pour dégager un revenu grâce à l’atelier caprin
Différentes stratégies pour dégager un revenu grâce à l’atelier caprin
© CA 86

Dans la Vienne, les 10 fermes du réseau des fermes de références caprines sont assez représentatives des 200 élevages du département. Le réseau compte en effet trois fermes spécialisées dont une hors-sol, cinq fermes caprins et cultures de vente et deux fermes mixtes dont une en agriculture biologique. Tous les systèmes alimentaires sont représentés. Ces 10 fermes comptent en moyenne 420 chèvres, 150 ha de SAU (dont 35 ha de SFP) pour 3,3 UMO (dont 1,2 UMO salariée) et 357 000 l de lait produit.

Le revenu disponible moyen est de 32 500 €/UMO exploitant en 2019. Chez certains éleveurs du réseau, le revenu « cultures de vente » pénalise beaucoup. Pour les systèmes caprins et cultures de vente, quand l’atelier caprin dégage en moyenne 2,4 Smic/UMO, l’atelier cultures de vente n’en dégage que 0,5. Les revenus 2020 devraient se maintenir.

Il n’existe pas une mais plusieurs stratégies différentes pour dégager un même revenu en caprin. Les deux élevages représentés par les points vert clair et bleu foncé dégagent tous les deux 2 Smic/UMO grâce à leur atelier caprin. Ils n’ont pourtant pas la même stratégie : alors que l’un travaille sur la valorisation de son lait (élevage mixte bio, 1€ le litre en livraison avec le désaionnement, 3 € le litre pour 17 000 l transformés par an), l’autre, conventionnel et assez représentatif des systèmes caprins du département, mise à la fois sur la productivité du travail et l’optimisation des charges.

Pour les huit livreurs, le prix moyen payé est de 721 €/1000 l (6 sur 8 sont désaisonnés) et la rémunération réelle des exploitants permise par l’atelier est de 186 €/1000 l soit 2,4 Smic brut/UMO exploitant.

Les plus lus

Bouc de race saanen
Quels boucs choisir en 2024 ?
Le catalogue Capgènes des semences de boucs alpins et saanen vient de paraître. Le meilleur de la génétique caprine française est…
Elise, Jérôme et leurs deux filles, de 8 et 11 ans, vivent au milieu des animaux. Lapins, cochons, chèvres, chevaux, vaches, oies, ânes et chiens cohabitent à la ferme ...
« Mon mari boucher vend de la viande de porc et de chevreau de la ferme »
Élise et Jérôme Happel élèvent des chèvres et des porcs en Alsace. Boucher de métier, Jérôme valorise la viande caprine issue de…
Répartition régionale du cheptel français de chèvres au 1er novembre 2023 et évolution par rapport à 2022
Recul du cheptel caprin quasi généralisé en 2023
Le cheptel caprin français est en recul dans quasiment toutes les régions. Analyse et graphique de l’Institut de l’élevage.
Émilien Retailleau et ses chèvres poitevines
« Je vends des chevreaux élevés sous la mère »
Émilien Retailleau, éleveur d’une cinquantaine de chèvres poitevines à la ferme de la Bonnellerie dans la Vienne, commercialise…
Améliorer le bien-être des chèvres via l’aménagement des bâtiments
Un mini-guide pour enrichir l'espace de vie des chèvres
L'Anicap édite une plaquette qui montre quatre types d'aménagements à installer facilement dans une chèvrerie.
Chèvrerie vue d'avion
« On veut travailler dans de bonnes conditions et que les chèvres soient bien »
L’EARL des Tilleuls a investi dans un bâtiment tout confort pour travailler dans de bonnes conditions. Salle de traite, stalle de…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 89€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre