Aller au contenu principal

« En webinaire, la qualité des échanges peut être très bonne si on est bien organisé »

Le GIS PIClég organise ses rencontres annuelles sous forme de webinaire le 24 novembre prochain. Vincent Faloya, animateur du GIS, partage ses retours d'expériences sur ce format de conférence devenu omniprésent avec la crise sanitaire actuelle.

© V. Okenka

Comment s’organiseront les prochaines rencontres annuelles du GIS PIClég ?

En raison de la situation sanitaire, nous avons décidé en amont d’organiser sous forme de webinaires plusieurs manifestations. Ce fut le cas d’un séminaire sur le maraîchage périurbain qui a eu lieu le 12 octobre. Et ce sera aussi le cas des rencontres du GIS PIClég qui ont lieu chaque année sur deux demi-journées. Ce nouveau format webinaire modifie profondément l’organisation. Celle-ci doit être beaucoup plus cadrée afin que les échanges se déroulent le mieux possible malgré la distance. Le déroulé des exposés des intervenants n’est pas très différent de ce qui peut être fait dans une salle. Pour les échanges avec le public, nous utilisons les nombreux outils des logiciels de visioconférence : les participants peuvent demander à intervenir et on choisit de leur donner la parole au moment voulu en ouvrant leur micro, comme on le ferait dans une salle. Ils peuvent aussi poser leurs questions par écrit dans le chat. Ainsi, il faut prévoir suffisamment de personnes organisatrices : une pour la présentation, une qui suit le chat et une qui donne la parole au public. Ce qui change le plus, c’est le déroulement des ateliers. Lors des conférences « physiques », ceux-ci permettent des échanges en petit nombre sur une problématique précise. A distance, nous utilisons des outils spécifiques pour essayer d’avoir le même niveau de débat et d’implication de la part des participants.

Quelle qualité des échanges constatez-vous dans ces nouveaux formats de communication ?

La qualité des échanges peut être très bonne si on est bien organisé et que les interventions de chacun sont bien cadrées. Elle nécessite une certaine discipline des participants vis-à-vis des consignes. Mais depuis quelques mois que ce format s’est développé, les gens s’habituent peu à peu et la qualité des échanges s’améliore. La phase de synthèse des discussions est plus compliquée que le reste. Nous avons choisi de réaliser cette restitution par écrit et de l’envoyer aux participants, ainsi que de la publier sur le site du GIS PIClég. La qualité des échanges dépend malheureusement en partie de l’équipement des intervenants (qualité du micro, de la connexion internet). Nous essayons d’anticiper ces problèmes en faisant des tests en amont. Une autre contrainte du format réside dans le fait qu’il y ait beaucoup plus de défections qu’en présentiel. Les gens s’inscrivent plus facilement, mais décident plus facilement aussi de ne pas participer.

Les formats « à distance » pourront-ils avoir une influence sur les niveaux de collaboration et le développement de projets d’expérimentation au sein du GIS PIClég ?

Les phases d’écriture et de construction des projets se faisaient déjà à distance, je pense qu’il y aura peu de différences à ce niveau. En revanche, cela risque d’être plus pénalisant pour l’initiation des projets. Le fait de moins se voir et d’échanger de manière plus codifiée pourraient apporter des difficultés aux germinations de projets, pendant lesquelles les discussions à bâtons rompus sont souvent très bénéfiques. Concernant les manifestations, nous essayons de maintenir toutes celles prévues malgré l’impossibilité de se voir physiquement. Les échanges doivent perdurer.

Rédaction Réussir

Les plus lus

des boîtes de conserve sur une ligne dans une usine de légumes en conserve
Quel est le seul légume en conserve qui a observé une croissance des ventes en 2024 ?

L’Unilet, l’interprofession française des légumes en conserve et surgelés, vient de publier les chiffres 2024. Après une année…

fruitier sous gel après aspersion
« Un agriculteur averti est un agriculteur mieux protégé » : face au gel, Serge Zaka lance son outil gratuit de cartographie des risques de perte de rendement

Le médiatique docteur en agro climatologie a annoncé sur les réseaux le lancement de cet outil gratuit, indépendant et ouvert…

communication du ministère de l'Agriculture et de la Forêt de Turquie sur les gelées tardives d'avril 2025
Turquie : gel tardif et chutes de neige déciment les vergers de fruits à noyau et les vignes

Dans certaines régions, les températures ont chuté à -15°C. Les abricotiers, les cerisiers, les pruniers, les pêchers, les…

Cinq personnes débattent sur un salon. avec un écran géant en arrière fond
Abricot : à quoi s’attendre pour la récolte européenne 2025 ?

Medfel a fait le point sur les récoltes d’abricot en France, en Italie, en Espagne et en Grèce. Les quatre pays producteurs…

Guerre des prix et origine des fruits et légumes : Lidl et les distributeurs en ligne de mire

D’un côté, le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes de France attaque directement Lidl sur les prix pratiqués « depuis…

Quatre personnes présentent des prévisions de plantation sur un salon
Melon : à Medfel, une baisse inédite des surfaces est annoncée pour 2025

Les trois bassins de production de melons que sont la France, l'Espagne et le Maroc sont concernés par la baisse de surfaces.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes