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Le melon sous haute protection

Le melon doit faire face à de nombreux bioagresseurs. Plutôt qu'une lutte frontale, la mobilisation des principaux leviers agroécologiques est aujourd'hui recherchée.  © DR

Il n’aura échappé à personne que les échanges internationaux, voyages et déplacements sont une des causes principales de l’apparition de maladies dans des zones encore indemnes ou du développement de ravageur dans des aires encore préservées. Le melon, comme bien d’autres cultures, fait face à cette propagation. Bien de ses pathogènes ont des origines externes à nos bassins de production. C’est notamment le cas des virus, dont la circulation intercontinentale est effective depuis longtemps. Si ZYMV, WMV, CMV et plus récemment CABYV sont des dénominations familières de viroses, il faut peut-être s’attendre à y ajouter le ToLCNDV. Toutes ces maladies ont pour point commun leur transmission par un vecteur et l’obligation d’une lutte prophylactique par absence de moyens directs tels que les virucides. Pour autant, cette lutte frontale avec les bioagresseurs n’est pas à rechercher. Les expérimentations concernant celle de la fusariose dans le projet Synergies visent à mobiliser les principaux leviers agroécologiques pour lutter contre la maladie tellurique n°1 du melon. Les premiers résultats témoignent de l’intérêt et de l’importance de ces pratiques. Il en est de même pour gérer la bactériose contre laquelle l’ajout de produits de biocontrôle, pour réduire l’utilisation du cuivre de sulfate, assure une protection efficace contre cette maladie qui s’étend à l’ensemble des régions de production.

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