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Comment intégrer le biocontrôle

Les produits de biocontrôle existent depuis plus de trente ans mais les objectifs du plan Ecophyto et la pression sociétale ont encouragé la croissance de ce secteur et stimulé la recherche-développement.

Avec les cultures fruitières et légumières, la viticulture est l’un des secteurs qui jouissent du nombre le plus élevé de substances de biocontrôle. Reste que les produits actuellement disponibles sont pour la plupart peu connus. Surtout, ils impliquent une adaptation des stratégies actuelles de protection des cultures, pratiquées depuis de nombreuses années. Souvent, ils maximisent leurs effets « associés à d’autres techniques notamment prophylactiques », souligne même l’Index Acta biocontrôle dans son introduction (Acta éditions).

Il s’agit donc de les apprivoiser ! Comment les adopter dans les programmes existants pour lutter contre les principaux ennemis de la vigne ? C’est l’objet de ce dossier qui aborde la façon de les intégrer dans les stratégies de lutte contre le mildiou, l’oïdium, le botrytis et le ver de la grappe.

C’est aussi l’occasion de faire un point sur le foisonnement de la recherche. Elle est particulièrement dynamique puisque selon une enquête d’IBMA France (1), 52 % des solutions attendues dans les années qui viennent concernent la viticulture.

(1) Enquête réalisée du 12 octobre 2019 au 8 janvier 2020 auprès de 37 entreprises membres de l’IBMA France (International Biocontrol Manufacturers Association France), qui représente 90 % du marché du biocontrôle.

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