Aller au contenu principal

Des plantes pour améliorer la qualité de l’air en porcherie

La présence de plantes en porcherie peut améliorer la qualité de l’air, mais elles n’agissent qu’à la marge.

© B. Plesse

Lors de tests réalisés en post-sevrage par des chercheurs de l’Institut Leibniz (Potsdam) et de l’Université Humboldt (Berlin), l’humidité était plus élevée dans la salle avec des plantes (45 % d’humidité relative contre 42 % dans la salle témoin en période chaude).

Le taux d’ammoniac était significativement plus faible dans la salle avec des plantes que dans la salle témoin 2.0 ppm contre 2.4 ppm en moyenne en été, et 3.2 ppm contre 4.0 ppm en hiver. Toutefois, ces deux taux restent faibles au regard des exigences en termes de santé des travailleurs et de bien-être des animaux (20 ppm pour les deux en Allemagne). La présence des plantes n’a pas eu d’impact négatif sur la croissance des porcelets. Dans les deux cas, les porcelets de la salle avec des plantes étaient légèrement mais significativement plus lourds en fin d’engraissement, alors que les poids étaient comparables huit semaines plus tôt. Les végétaux utilisés étaient des plantes d’intérieur robustes, comme des langues de belle-mère, des pothos, et des aglaonèmes. L’absorption de l’ammoniac par ces plantes se fait majoritairement en conditions éclairées, via les stomates des feuilles. Ces tests ont été réalisés durant deux périodes climatiques contrastées de huit semaines. Pour chaque période, deux salles ont été comparées : une salle test avec des plantes positionnées en hauteur, dans des tubes, au fond des cases et entre les cases et une salle témoin sans plantes.

Caroline Depoudent, caroline.depoudent@bretagne.chambagri.fr

Côté biblio

Can Green Plants Mitigate Ammonia Concentration in Piglet Barns ? Menardo, S. ; Berg, W. ; Grüneberg, H. ; Jakob, M. Atmosphere 2021, 12, 1150. https://doi.org/10.3390/atmos12091150

Caroline Depoudent, Chambres d’agriculture de Bretagne

Un enjeu fort pour la santé des éleveurs

 

 

 

Caroline Depoudent, Chambres d’agriculture de Bretagne
Caroline Depoudent, Chambres d’agriculture de Bretagne © Chambres d'agriculture de Bretagne

La qualité de l’ambiance dans les bâtiments est un enjeu réel en termes de santé des éleveurs et salariés et de confort de travail. Dans cette étude, la présence de plantes permet de réduire la teneur en ammoniac, gaz irritant et odorant. On peut également imaginer un bénéfice sur l’image de l’élevage porcin auprès des consommateurs et de candidats potentiels. Néanmoins, avant d’installer des plantes vertes dans tous les élevages, quelques points restent à approfondir. Tout d’abord, les plantes sont-elles également efficaces à des teneurs élevées en ammoniac ? Le rapport coût/bénéfice est-il en faveur de cette technique ? Enfin, d’un point de vue pratique, comment réalise-t-on la désinfection dans une salle végétalisée ?

Les plus lus

<em class="placeholder">Frédéric Lecherf, le chef d’élevage (à droite), avec Inès Pavageau (apprentie MFR Les Herbiers) et Angélique Lecherf. « La bonne entente dans une équipe découle ...</em>
Maternité collective de Matessart en Vendée : près de 40 porcelets sevrés dès la première année

Le travail réalisé par l’équipe de salarié de la SAS Matessart avec les partenaires de la structure a permis d’atteindre des…

<em class="placeholder">Jérôme rondel (à gauche), avec Antonio Beaudet, Eau Sure &quot;Mes cuves d stockage permettent désormais un prélèvement régulier de l’eau, ce qui limite la baisse du ...</em>
« En Côtes d'Armor, mes deux cuves stockent un jour de consommation d’eau de mon élevage porc  »

L’installation de deux cuves de stockage d’eau d'une capacité totale de 15 mètres cubes a permis à Jérôme Rondel, éleveur en…

<em class="placeholder">Un allégement des procéduresadministratives lorsdes projets devrait êtrepermis par la loi Duplomb.</em>
Loi Duplomb : un premier pas positif pour les élevages de porcs et de volailles

Après l’adoption de la loi Duplomb début juillet par le Sénat puis par l’Assemblée nationale, il faut encore attendre les…

<em class="placeholder">Carole Joliff, présidente du CRP Bretagne, Christiane Lambert, présidente de la Fict, David Louzaouen, administrateur à l&#039;UGPVB, Alexis Leveau, directeur général de ...</em>
52 % des porcs mâles abattus sont des mâles entiers

La part de mâle entier poursuit sa progression et représente 20 % des porcs présentés au catalogue du Marché du porc…

<em class="placeholder">L’abattoir de Montfort sur Meu de Cooperl Viande a investi en 2024 dans un dispositif d’étourdissement au CO2.</em>
Les grands abattoirs de porcs français consolident leur production

Après la crise de 2022-2023, les grands abattoirs du Grand Ouest stabilisent leur production et investissent de manière…

<em class="placeholder">Les salaisonniers utilisateurs de viande de porcs mâles entiers exigent des produits sans défaut d’odeurs.</em>
L’Ifip valide le protocole de détection des odeurs Sanmalo en abattoir de porcs sur des lardons

Des lardons issus de carcasses de mâles entiers notées 1 par la méthode de détection des odeurs Sanmalo sont autant appréciés…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)