Dermatose nodulaire bovine : 4 foyers confirmés en Savoie
Le 6 juillet, deux nouveaux foyers de DNC ont été confirmés dans la même commune de Savoie que les deux premiers, portant à quatre le nombre total de cas en France.
Le 6 juillet, deux nouveaux foyers de DNC ont été confirmés dans la même commune de Savoie que les deux premiers, portant à quatre le nombre total de cas en France.

A la date du 6 juillet, deux nouveaux foyers de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) ont été confirmés en Savoie, dans la même commune d'Entrelacs, où avaient été déclarés les deux premiers, rapporte la préfecture de Savoie le 7 juillet. Cela porte le nombre de foyers à quatre dans la même commune.
Dans une note le 7 juillet, le GDMA de l'Indre précise que plusieurs suspicions ont été levées en Corse, dans l’Aveyron, le Doubs et l’Ain et que «quelques» suspicions sont en cours de vérification, en Savoie et en Haute Savoie.
En Italie, au total, 10 foyers ont été notifiés en fin de semaine dernière dont 9 en Sardaigne et 1 en Lombardie, région ou l'activité d'engraissement de bovins est importante. «Les experts estiment que la circulation en Sardaigne pourrait être relativement ancienne (3 mois).»
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D'après notre confrère Agra, à l'occasion d'une réunion avec les professionnels le 7 juillet, la DGAl (ministère de l'Agriculture) a indiqué que la stratégie vaccinale contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) était toujours en cours d'élaboration. La DGAL a confirmé que le mode de dispersion de la maladie était principalement les stomoxes et les taons, ce qui est rassurant car ils ne multiplient pas le virus et leur comportement est relativement sédentaire.
«Une course contre la montre» commence toutefois, explique-t-on chez GDS France. Compte tenu de son statut en Europe de maladie à éradication immédiate, les professionnels s'attendent à la poursuite des dépeuplements, et à une vaccination obligatoire sur une zone qui reste à déterminer.
Le traitement de désinsectisation des chevaux dans les zones réglementées a été soulevé par les professionnels, qui demandent leur inclusion dans les dispositifs.
La Confédération paysanne pousse pour l'arrêt de l'abattage total et le déclassement de la maladie dans un communiqué du 3 juillet. D'après la Coordination rurale des Savoies, qui s'est entretenue avec la ministre de l'Agriculture le 3 juillet, la France aurait réservé 500 000 doses de vaccins, sur un stock européen d'un million, et Annie Genevard étudiait les possibilités de commander des doses supplémentaires, avec une disponibilité «sous quinzaine».