Bilan export
La récolte de blé dur pénalise les statistiques au Sud
Sète en phase de démarrage
La récolte de blé dur, avec des volumes déjà en retrait en 2013 et des qualités moyennes et très hétérogènes, a évidemment influé sur le trafic portuaire. Résultat : « on peut qualifier 2013/2014 de petite campagne, avec des tonnages céréaliers d'environ 550.000 t sur Port-la-Nouvelle, qui réalise au moins 70 % de son trafic en blé dur, le reste étant du blé tendre et de l'orge », indique Hervé Cifaï, directeur de Centre Grains et des Silos du sud. « La campagne a été très tendue en termes de qualité en blé dur », témoigne Stéphane Bodescot, directeur adjoint de Sica Atlantique. « La phase d'adaptation a été difficile ». Au final, quelque 200.000 t sont parties depuis leurs installations rochelaises, et seulement 65.000 t depuis Rouen.
Sète en phase de démarrage
En 2012/2013, année « déjà médiocre », les volumes étaient de 650.000 t sur PLN. « Notre moyenne est plutôt à 800.000 t », regrette Hervé Cifaï. Et seuls 100.000 à 120.000 t, de blé tendre essentiellement, ont été expédiées depuis Sète, pour un objectif de 200-300.000 t. « Mais cela ne fait qu'un an que nous nous sommes lancés dans les céréales sur ce port. Il monte en puissance », rela-tivse-t-il. « Les pays clients sont un peu les mêmes que d'habitude, notamment l'Italie et l'Algérie, avec des tonnages supérieurs sur l'UE que sur pays tiers (…) Cette petite campagne s'explique par une moindre production et une qualité moyenne. Mais c'est la première fois que les silos sont aussi vides. », reconnaît-il.