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Des traités de libre-échange qui continuent d’inquiéter

Les annonces en matière de traités de libéralisation des échanges commerciaux impliquant la France et l’Union européenne se télescopent.
 

© Christian Lambiotte/CE

Les craintes de voir un accord entre le Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) et l’UE être adopté très rapidement,
et exprimées par la Fédération nationale bovine il y a quelques semaines, se matérialisent. C’est maintenant au tour de l’interprofession de la volaille en France (Anvol) de réagir, après l’annonce des présidents argentin et brésilien qu’un accord était très proche, voire imminent. Les professionnels du secteur précisent que la filière hexagonale se sentait bafouée par la Commission européenne, notamment sur l’aspect de la souveraineté alimentaire.
Même inquiétude du côté de l’Irlande, qui a exprimé, le 13 juin, son « grand malaise », dans un courrier envoyé à la Commission, sur l’évolution des discussions, qui pourraient saper « les secteurs agricoles les plus vulnérables ». Dans cette lettre, Michael Creed, ministre de l’Agriculture irlandais, assure que l’évolution récente des négociations entre l’UE et le Mercosur semble faire place à une « perspective croissante d’un accord déséquilibré ». Du coup, la Commission s’est fendue d’une déclaration assurant qu’il restait « encore du travail » avant de pouvoir aboutir à un accord, « certaines questions, y compris des demandes clés
de l’UE » restant « en suspens ».


Le Ceta à l’agenda de l’Assemblée nationale

Autre continent, autre traité : l’accord commercial dit Ceta, qui tend à établir un accord l’UE/Canada, devrait être examiné, en France, en première lecture cet été à l’Assemblée
nationale. Le président de la République a récemment souligné que le bilan de mise en oeuvre provisoire de cet accord est positif et que les risques d’une « déstabilisation
de la filière bovine étaient endigués ». Le calendrier d’adoption pourrait être le suivant. Les rapports de la commission des Affaires étrangères du Sénat et de l’Assemblée nationale, notamment, ont été transmis, avec le texte de ratification, au Conseil d’État, le 7 juin. Viendra ensuite une inscription pour examen en Conseil des ministres. Si tout se déroule ainsi, le texte pourrait donc être proposé pour ratification par vote à l’assemblée pendant la saison estivale.

 

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