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Plan d´aides
« Un rééquilibrage est nécessaire » estime un collectif d´éleveurs mécontents réuni à Tech Ovin

Imprévu, un débat s´est tenu le 5 septembre sur le Salon Tech Ovin avec pour thème « Quel avenir pour l´élevage ovin en Limousin ? »


Après quelques revendications exprimées lors de l´inauguration du Tech Ovin auprès de la représentante de ministre, un collectif d´éleveurs mécontents s´est manifesté contre « un plan d´aides nettement insuffisant et qui écarte les éleveurs mixtes bovins-ovins. » Baptisé « Sauvons les moutonniers », il rassemble Gérard Etien (FDO Allier) et Martial Vigneras (FDO Haute-Vienne) et se montre hostile à ce plan d´aides. Pour en discuter, un débat improvisé s´est tenu sur le Salon Tech Ovin. Président de Limovin, François Vannier dresse un bilan du malaise des éleveurs ovins face à l´évolution de leur revenu : « L´écart de revenu entre les éleveurs atteint dans la région 30 à 40 % et il est nécessaire d´obtenir plus d´un agneau par brebis pour obtenir un revenu suffisant. Le prix de l´agneau est à 100 euros et on peut s´inquiéter d´obtenir une bonne maîtrise de la commercialisation pour que l´éleveur en vive ! »
Mettre l´agneau français en valeur
Pour Gérard Etien : « L´agneau devient une viande de luxe et les acheteurs s´orientent vers le moins cher, l´Irlandais par exemple. » Martial Vigneras plaide pour « l´obtention de règles plus précises à l´import et pour imposer notre production dans les rayons. La situation est calamiteuse et les GMS ne font pas suffisamment d´efforts pour mettre en avant l´agneau français dans les rayons ».
Bernard Martin, président de la FNO estime que « les éleveurs ne doivent pas se concurrencer sur nos marchés. Livrer des agneaux à Parthenay a fait chuter les prix dans le Sud- Est. Combien de temps encore va-t-on jouer au yo-yo ? Les filières organisées et avec des marques de qualité parviennent bien à valoriser nos agneaux. Un rééquilibrage par des aides est nécessaire mais il faut aussi le revoir à Bruxelles. » Ce que confirme Jean-Marie Delage, président de la Chambre d´agriculture de la Haute-Vienne : « Les trésoreries sont au plus bas et on ne peut parler d´investissement. Ce rééquilibrage pourrait au niveau national s´opérer avec l´appui des autres productions. »

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