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Soignon reste leader et réduit ses émissions

Soignon, la marque historique d’Eurial, fête ses 130 ans en conservant sa première place du fromage et des ultra-frais de chèvre. La coopérative poursuit aussi ses engagements dans la décarbonation.

La marque Soignon célèbre ses 130 ans « de plaisir » en gardant le leadership sur les fromages de chèvre. Avec 28,8 % de part de marché en volume début 2025, Soignon reprend progressivement de l’importance face aux fromages de chèvre sous marque de distributeur qui représentaient encore plus de 47 % des parts de marché début 2025, mais loin devant son premier concurrent Président (8 % des parts de marché). C’est surtout vrai pour la bûche de chèvre où Soignon assure un tiers des ventes en grandes surfaces.

Des yaourts de chèvre aux graines de chia

La marque continue de démocratiser le fromage de chèvre avec, cette année encore, des lancements de nouveaux produits pour s’adapter aux nouvelles tendances de consommation. Nouveauté de ce printemps, le Crémeux de 300 grammes allie les laits de vache et de chèvre pour recruter les familles par « sa texture gourmande et fondante en bouche ». À l’automne, la marque avait décliné ses bûches avec l’Extra fondante, enrichie en crème, et la Tradition à la croûte ivoire et ondulée, toutes les deux Saveurs de l’année 2025 et médaille d’argent au Concours général agricole.

La marque s’est aussi fait une place au rayon ultra-frais puisqu’elle se positionne loin devant en chèvre et à la troisième place en brebis. Dans le segment des alternatives au lait de vache, les yaourts au lait de chèvre séduisent pour leur côté santé et le bien-être digestif. C’est ce positionnement que défendra la marque en juin en lançant un yaourt brassé aux graines de lin, de chia et de tournesol. Les yaourts au lait brebis sont, eux, reconnus pour leur côté gourmand et Soignon en joue avec ses yaourts estivaux aux morceaux de pêche et de cerise.

600 éleveurs de chèvres

Les 594 éleveurs de chèvres et coopérateurs d’Eurial ont produit 158,5 millions de litres (dont 5,8 en bio) en 2024. Avec le lait de vache, ce sont 2,4 milliards de litres de lait qui ont été produits par 3 600 adhérents et transformés par les 5 300 salariés d’Eurial. La branche lait d’Agrial a ainsi généré 2,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier. Et si Agrial, la coopérative multispécialiste, compte 12 500 adhérents et 22 000 collaborateurs, elle pèse aussi dans les émissions de gaz à effet de serre. « Le groupe Agrial dans sa totalité représente quand même 1 % de l’empreinte carbone de la France quand on intègre l’amont et l’aval », indique Mickaël Lamy, éleveur de chèvres dans le Maine-et-Loire et président de l’OP lait de chèvre à Agrial.

Vers du lait de chèvre moins carboné

Dans le cadre de sa politique RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), le groupe coopératif s’est engagé à réduire, d’ici 2035, de 35 % son empreinte carbone de 2019. Cette trajectoire plus verte passe par des investissements permanents dans les usines et les laiteries mais aussi par un accompagnement des producteurs. « Nous investissons dans des usines à faible empreinte carbone, utilisant des énergies renouvelables, et en optimisant nos processus pour réduire notre consommation énergétique », décrit Dominique Huth, directeur de la business unit beurre et fromage d’Eurial. Parallèlement, l’élevage joue un rôle crucial et le groupe travaille étroitement avec ses éleveurs pour identifier les leviers d’action spécifiques à chaque exploitation. « Nous réalisons des diagnostics type Cap2ER chez nos adhérents pour identifier les leviers permettant de réduire l’empreinte carbone des animaux, explique Mickaël Lamy. Cela passe par l’alimentation, l’amélioration de la productivité ou de la longévité du troupeau ou encore l’intégration de légumineuses dans les rotations. Nous avons une équipe technique qui accompagne chaque adhérent pour l’aider à mettre en place des pratiques adaptées à son exploitation. »

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