Aller au contenu principal

Sanders détaille son plan d’aide de 6 millions d’euros pour l’élevage

Annoncé au printemps dernier, le plan d’aide aux éleveurs d’un montant de six millions d’euros a été exposé par Sanders et Avril à l’occasion d’une conférence de presse sur le Space ce 14 septembre. En contrepartie, les éleveurs aidés s'engageront à des achats d’aliments et/ou de produits nutritionnels ou d’hygiène.

Sanders propose une aide aux éleveurs, conditionnée à l'achat d'aliment notamment.
© V. H.-Q.

« Avec la montée des prix des matières premières et de l’aliment et l’augmentation des coûts de l’énergie, les éleveurs sont dans une situation économique très complexe, rappelle Philippe Manry, directeur général de Sanders dans un communiqué diffusé suite à une conférence de presse au Space. Le plan d’aide que nous avons mis en place s’inscrit dans notre mission de les accompagner dans la transition vers des élevages rentables et durables. »

Toutes les productions sont concernées par ce plan en trois volets :

  1. Pour les jeunes installés (depuis 5 ans maximum) en chèvres laitières, en lapins, en brebis allaitantes, en bovins engraissement, en volailles de chair, en porcs : destinée à l’éleveur et non à l’exploitation, cette aide peut s’élever de 2 000 à 100 000 euros selon les dossiers ;
  2. Pour la modernisation et la durabilité des exploitations : une aide partielle (de 25 à 75 % selon les cas), plafonnée à 3 000 euros par projet et à 15 000 euros par exploitation. Son objectif est de soutenir le financement des matériels ou équipements, d’investissements ou de main-d’œuvre sur quatre enjeux : sanitaire, durabilité, performances zootechniques et différenciation des produits ;
  3. Pour l’amélioration de la nutrition protéinée : cette mesure concerne l’achat d’aliments riches en protéines (> 32 %) pour les éleveurs de vaches laitières, de bovins viande et de caprins, et dans une certaine mesure de porcs.

L’entreprise a souhaité mettre en place une procédure simple. Si le dossier de l’éleveur est accepté, un contrat stipulant les engagements des deux parties, notamment des achats d’aliments et/ou de produits nutritionnels ou d’hygiène, sera proposé. Sanders versera les sommes accordées sous 30 jours après réception des factures acquittées par l’éleveur.

Toutes les demandes devront être adressées avant le 31 décembre 2022, et les projets réalisés en 2022 ou avant le 30 juin 2023.

En complément de ce plan d'aide, Sanders propose dans ses contrats une option Sécuripro. "Il s'agit d'une assurance donnant de la visibilité en sécurisant son prix de revient : si le marché flambe, les prix sont capés ; si le marché se retourne à la baisse, l'entreprise rembourse la différence à l’éleveur". 50% du coût de l’assurance sont pris en charge.

Les plus lus

<em class="placeholder">Chèvres à la chèvrerie de Claire Genet dans l&#039;Yonne</em>
À la ferme de Claire, des chèvres câlines, du fromage bio et des visites pédagogiques
Dans l’Yonne, Claire Genet a créé une ferme caprine et une fromagerie bio mêlant productions fermières, animations pédagogiques…
<em class="placeholder">tank à lait dans une chèvrerie de la Sarthe</em>
« Dans les Pays de la Loire, j’ai pensé ma chèvrerie et mon élevage bio pour travailler seule »
Marlène Thibault conjugue efficacité, confort et autonomie dans sa chèvrerie bio, bien pensée pour une femme seule.
Sortie des panicules du maïs
Les maïs sont en avance : surveiller la floraison pour anticiper les dates d'ensilage
Cette année, les semis de maïs fourrage ont pu démarrer tôt dans la partie Nord de la France et, avec les mois de mai et juin…
<em class="placeholder">Olivier Jeanmaire de la Chèvrerie du moulin devant ses chèvres</em>
« Nous aimons expliquer le fonctionnement de la chèvrerie »
Éleveurs caprins dans la région Grand Est, Aline et Olivier Jeanmaire aiment accueillir des visiteurs sur leur ferme. En revanche…
Carte d'estimation de la date de récolte pour le maïs fourrage en 2025
Ensilage de maïs : les premiers chantiers dès la mi-août
Des premiers ensilages de maïs sont attendus dès la mi-août dans plusieurs régions en raison d’un cycle végétatif avancé lié à un…
« Je mesure précisément le temps de travail sur mon élevage de chèvres »
Depuis cinq ans, Jean-Yves Rousselot, éleveur de 400 chèvres dans les Deux-Sèvres, utilise l’application Aptimiz pour mesurer…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre