Pour bien démarrer en bio
La gestion du pâturage et du parasitisme sont à bien appréhender pour se lancer en bio. L’allaitement des chevrettes aussi.
L'alternance pâturage-fauche ou caprin-bovin permet de limiter les risques parasitaires.
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I. Heeren

Philippe Desmaison, Bio Nouvelle-Aquitaine : « L'éleveur bio doit sécuriser son autonomie alimentaire en prévoyant suffisamment de surface à pâturer. "
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La distribution de lait de vache ou de chèvre bio demande une certaine organisation.
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I. Heeren
Le dimensionnement du système fourrager est la première chose à bien appréhender en bio. « Avec l’obligation de pâturer, il faut bien caler les équilibres entre le nombre de chèvres, les surfaces pâturées et les surfaces fauchées pour sécuriser l’autonomie fourragère, décrit Philippe Desmaison, conseiller technique élevage à Bio Nouvelle-Aquitaine. On attend une vraie contribution du pâturage dans l’alimentation des chèvres, pas seulement une surface pour promener les chèvres ». Même si l’intensité de pâturage n’est pas précisément cadrée par le cahier des charges, l’éleveur devra démontrer sa démarche sincère d’alimenter ses chèvres par ce biais.