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Plus de 1 200 exploitations caprines engagées dans l’agriculture biologique

Les derniers chiffres publiés par l’Agence bio montrent, une fois de plus, la croissance insolente de la consommation et de la production biologique, en élevage caprin comme dans les autres productions.

9,7 % des chèvres françaises étaient conduites en bio ou en cours de conversion fin 2019. © D. Hardy
9,7 % des chèvres françaises étaient conduites en bio ou en cours de conversion fin 2019.
© D. Hardy

En 2019, 1 148 exploitations caprines sont certifiées bio, soit 10 % de plus qu’en 2018. À cela s’ajoutent 132 élevages en conversion. Selon les derniers chiffres compilés par l’Agence bio, ces élevages totalisent plus de 87 661 chèvres, ce qui représente près de 10 % du cheptel national. En 2010, seules 3 % des chèvres étaient bio.

Cette croissance observée sur la production caprine se retrouve dans toute l’agriculture. Ce sont désormais 47 200 producteurs qui sont certifiés bio en France, 13 % de plus qu’en 2018. Avec 8,5 % de la surface agricole nationale en bio, l’espace consacré au bio a doublé en cinq ans, atteignant 2,3 millions d’hectares et plaçant la France au deuxième rang européen après l’Espagne.

Chaque Français dépense en moyenne 180 euros par an dans le bio

Cette production est tirée par une forte demande. « À quasiment 12 milliards d’euros en 2019, le marché bio représente environ quatre fois le marché des smartphones ou deux fois le montant des exports de céréales de la France », compare Philippe Henry, le président de l’Agence bio. Pour mémoire, le marché de la bio n’était que de 6,4 milliards d’euros en 2015. La grande distribution est de plus en plus présente avec 55 % des ventes contre 49 % en 2019, laissant 11 % à la vente directe, 28 % aux magasins spécialisés bios et 6 % aux commerçants et artisans. Chaque Français a dépensé en moyenne 178 euros dans le bio en 2019.

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