Aller au contenu principal

Peu de congés et une forte astreinte en élevage caprin

Les éleveurs de ruminants prennent peu de vacances. C’est particulièrement vrai pour les éleveurs laitiers à cause de l’astreinte de la traite.

L’astreinte puis la charge mentale et les pics de travail sont les plus problématiques en élevages caprins. © D. Hardy
L’astreinte puis la charge mentale et les pics de travail sont les plus problématiques en élevages caprins.
© D. Hardy

Les fédérations d’éleveurs de ruminants (Fnec, FNO, FNB et FNPL) ont réalisé une enquête en ligne sur les conditions de travail et les difficultés de recrutement. Sur les 546 répondants, la gestion des mises bas est perçue comme la tâche la plus pénible. Même si ce travail est saisonnier, il n’est pas facilement délégable. Dans les autres tâches évaluées comme pénibles, on retrouve le soin du troupeau mais aussi le curage. On apprend également que près d’un quart des éleveurs de chèvres ne prend aucun jour de congé. Seul un quart des éleveurs caprins répondants prennent plus de 15 jours de congé. La synthèse de l’étude remarque que les jours de repos sont un indicateur à surveiller « en vue du renouvellement des générations avec de nouveaux installés qui souhaitent avoir une meilleure qualité de vie et donc du temps libre ». D’autant plus qu’au-dessous de 20 jours de congé par an, une majorité d’éleveurs ne sont pas satisfaits de cette situation.

Des difficultés à recruter de la main-d’œuvre compétente

Heureusement, des pistes de solution se dessinent depuis quelques années avec, au cas par cas, la possibilité de travailler à plusieurs ou d’avoir recours à des entreprises de travaux agricoles ou des groupements d’employeurs pour certaines tâches. La plateforme Déclic’travail (declictravail.fr) donne aussi des pistes de solution pour s’organiser ou se simplifier le travail. Parfois le recrutement n’est pas évident. L’étude lie ces difficultés de recrutement à la compétence du candidat (jugée du point de vue du recruteur) puis l’absence de candidat et l’incompatibilité du profil ou des horaires.

La synthèse de l’étude est à télécharger sur le site de la Fnec.

Les plus lus

<em class="placeholder">l&#039;éleveur avec son patou</em>
Guillaume s’est installé à peu de frais avec des poitevines bio dans le Finistère
Installé depuis 2018 dans le Finistère, Guillaume Quéré élève 50 chèvres poitevines en semi-plein air et transforme…
<em class="placeholder">Moulage des fromages fermiers dans le Rhône</em>
À La ferme de Chasse Nuage dans le Rhône : « Nous chassons les grammes de fromage superflus »
Dans le Pilat rhodanien, La ferme de Chasse Nuage cultive l’art de transformer chaque litre de lait en fromage de qualité… jusqu’…
Ferme caprine à transmettre dans le Rhône
Cet éleveur de chèvres à proximité de Lyon cherche à transmettre sa ferme.
<em class="placeholder">Mamelle de chèvre et manchon trayeur</em>
Cinq conseils pour augmenter son rendement fromager
Surveiller ses rendements fromagers permet d’augmenter le nombre de fromages avec la même quantité de lait. Pistes d’amélioration…
<em class="placeholder">La chienne adulte est avec les chèvres.</em>
« Les chiens patous, c’est le prix de la tranquillité pour mon troupeau de chèvres »
Éleveur du Finistère, Guillaume Quéré s’appuie sur deux chiens de protection de race Montagne des Pyrénées pour veiller sur ses…
<em class="placeholder">Système anti-cogne pour chèvre cornue</em>
« Je mets des planchettes anti-cogne sur mes chèvres naines cornues »
Pour limiter les blessures causées par ses chèvres dominantes dans son élevage de chèvres naines, Noël Bidel, éleveur laitier…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre